Réflexion – J’ai fait un rêve ! …vraiment ?
Quel est le sportif, la sportive, qui n’a pas… oser dire une fois dans son existence de champion : j’ai fait un rêve.
Doit-on penser à une forme de plagiat de grands hommes religieux ou politiques ? On pourrait en douter… et là… se posent bien des questions.
Peut-on confondre le rêve au désir, soit la volonté de réussite ou encore plus … de l’exploit sportif ? On devrait en douter. Cependant, il n’est pas aisé de scinder la volonté d’une réalité par le songe. Reconnaissons que le rêve et son interprétation physique par certains sportifs, rentre plutôt dans un contexte de divination.
Un certain danger
C’est peut-être là le danger, car il se peut qu’une certaine confusion d’idées pourrait relier une volonté sportive dépassant toutes possibilités acceptables voire naturelles. Acceptons cette vérité, les rêves évoquent, semble-t-il, deux mondes bien distinct, soit celui de la réalité à celui de l’illusion. Un sportif a le droit d’être un peu visionnaire pour sa carrière, cependant souvent le visionnaire est un… rêveur !
Le sportif, la sportive ne peuvent faire valoir par des signes distinctifs approchant le religieux, l’espoir d’une aide à devenir un champion. Cela pourrait les desservir en leur rappelant que la discipline sportive n’est pas une utopie inspirée par le rêve. Là, est un travail très important touchant l’entraîneur… mais aussi l’environnement du sportif.
Le rêve… ou la réalité quasi impitoyable du devenir d’un champion ne doit jamais être en dualité sous quelque artifice que ce soit tout en sachant que le rêve reste une activité cérébrale souvent imperceptible ne pouvant « aider » l’effort physique. On pourrait même avouer qu’en certaines situations, il serait plus enclin à annihiler le « résultat d’une performance » voire d’une carrière. Une certaine prudence doit être de mise.
Le rêve n’est pas une passion
Le sport… oui, peut l’être, autorisant l’impensable parcours mental et physique que doit s’astreindre un sportif d’élite. Il cultivera la force de sa passion, le rêve ne pouvant résoudre l’évolution de sa carrière désirée. Une certaine prudence lui autorisera cependant à éviter les ravages du doute lors d’une baisse de performances. C’est la règle pour tout sportif, on ne peut y déroger.
On osera presque l’avouer, on ne peut saisir de façon certaine, la provenance ou le désir caché de s’exposer par des gestes quasi religieux aux regards du public, mais surtout des médias. Etonnant, ou alors… un désir de vision publicitaire à des fins de satisfaire une forme d’égocentrisme ? Ce n’est plus un rêve.
Chacun peut le découvrir par sa propre réflexion.