Réflexion – Aie !… mais c’est quoi ça ?
Si tu n’es pas capable de faire la différence entre une balle de tennis et un ballon de foot, tu oublies d’être un champion ou je t’envoie mon poing sur le nez !
Ne cherchons pas à plagier ce merveilleux Si… de Kipling, car certains adultes, au vu de ce qui s’est tristement passé lors d’un match de football, joué par des enfants, et dont la seule volonté était de jouer avec plaisir.
Si… ta peur de voir détruit le rêve de la carrière sportive de ton enfant…
« Alors, par fair-play pour ton fils… ne va pas le voir jouer… tu l’attristeras et surtout tu annihileras le respect qu’il te porte en tant que père. »
Pourquoi ?
Violence ou virilité ? Fausse question pour des mineurs et ceci pour tout sport quel qu’il soit.
C’est aussi, pour un adolescent, qui se met à la disposition de son Club en acceptant d’arbitrer ses jeunes copains. Alors, pourquoi
certains adultes oublient ces
prémices d’une carrière d’importance pour tout sport ?
Il avait quinze ans… un ado épris d’une belle volonté pour le sport qu’il aime. On peut, on doit lui accepter l’erreur. C’est une des bases de l’apprentissage… Même en foot !
Une décision de ce jeune arbitre, pas acceptée par un père, et on en vient à lui casser la figure. Une honte !
Belle réaction
Les dirigeants, la commission des arbitres et l’ACVF ont certainement pris la meilleure des décisions « éducative » en privant lors du week-end suivant tous matches et ceci pour toutes les équipes de la ligue concernée.
Pourquoi ?
Que de questions posées par ces jeunes sportifs, auxquels les parents ont dû répondre et informer leurs enfants de l’importance du respect des règles et du comportement de chacun.
S’il est vrai que chaque jeune sportif ne peut devenir un champion… ou une vedette à dollars, tout parent a le devoir de l’informer dès les prémices de son plaisir. Ce dialogue lui évitera bien des déceptions pouvant s’opposer aux buts que le jeune sportif et la jeune sportive auront désirés.
Ce sera… sa première victoire.
Aux parents d’y veiller au profit de cette belle culture sportive.
Panathlon Club Lausanne
Charte des devoirs des parents dans le sport
1. Le choix de la discipline sportive préférée appartient à mes enfants dans la totale autonomie et sans des conditionnements de ma part.
2. Mon devoir est de vérifier que l’activité sportive soit fonctionnelle à leur éducation et à leur croissance psychophysique, en harmonisant le temps du sport avec les engagements scolaires et avec une vie familière tranquille.
3. J’éviterai à mes enfants jusqu’à l’âge de 14 ans, de lourdes activités compétitives, sauf des disciplines formatives en favorisant le sport ludique et récréatif.
4. Je les suivrai avec discrétion, avec leur consentement, si tout cela servira à les aider à avoir avec le sport une relation équilibrée.
5. Je ne demanderai rien aux entraîneurs de mes enfants, qui ne corresponde pas à leurs mérites et à leur potentiel.
6. Je dirai à mes enfants que pour être de bons sportifs et pour se sentir heureux dans la vie, il n’est pas nécessaire de devenir des champions.
7. Je leur rappellerai également que les défaites aident à grandir parce qu’elles sont nécessaires pour devenir plus sages.
8. Je leur montrerai les valeurs du Panathlon comme le principe éthique pour affronter une bonne expérience sportive.
9. A leur retour à la maison, je ne demanderai pas s’ils ont gagné ou perdu mais s’ils se sentent meilleurs. Je ne demanderai pas combien de buts ils ont marqués ou ils ont subis , ou combien de records ils ont battus , mais s’ils se sont amusés .
10. Je voudrais me regarder dans leurs yeux tous les jours et trouver le sourire de ma jeunesse.