Que peut le sport pour le corps ?
Le plus étonnant est qu’en début de carrière sportive, les jeunes filles et garçons ont rarement l’information de ce que peut représenter l’accès à l’Olympe, à savoir les Jeux olympiques ou toutes autres grandes compétitions mondiales. C’est peut-être un manque dont on ne soupçonne que rarement l’importance.
Il est néanmoins acquis que, de plus en plus, on aspire à instruire les entraîneurs en regard aux accidents tant physique que mental des sportifs. C’est un bienfait surtout par l’ouverture d’un dialogue que ces derniers doivent, de base, impérativement instruire à ces jeunes sportifs et sportives… champions en devenir.
Ce n’est cependant pas si évident
Pas si évident, car le premier « adversaire » est souvent cette forme de mimétisme parfois désagréable dont certains champions donnent l’exemple.
Devenir et être un champion n’est pas si évident car son entourage peut en offrir, soit la réussite, soit, osons le dire, la descente aux enfers. Souvent, la gloire et l’argent en portent une terrible responsabilité. Doit-on alors accepter, que le « secret » des champions est qu’ils ont plus que le « tout un chacun » la capacité de se motiver, pouvant leur donner une pseudo liberté de gagner un supplément d’énergie leur permettant de dépasser leur propre capacité physique et mentale ?
C’est un terrible dilemme à réflexion, car il en va de la santé future du sportif.
Le champion n’est pas… Monsieur tout le monde
Il est reconnu que le sport moderne exige une dose insoupçonnée d’entraînements pouvant laisser des stigmates dramatiques.
On remarquera que, souvent, l’accident obligeant un arrêt prolongé impliquera des premiers signes de fatigue, de concentration jusqu’à des symptômes affectifs approchant la dépression. Rien d’étonnant à ce qu’un arrêt, surtout sans idée de reprise de l’entraînement, peut mettre le sportif ou la sportive en état de manque de toute sorte.
Il est vrai, et c’est reconnu, les bienfaits d’un entraînement sur le cerveau et les muscles durent à peine plus que l’entraînement lui-même. Pour beaucoup, l’obligation d’un arrêt si court soit-il, en devient presque une solitude « maladive » !
A l’heure où nous sommes plus occupés à optimiser au maximum nos sociétés, mais surtout notre temps, qu’à profiter de nos loisirs et pourquoi pas… « lever un peu le pied » le monde sportif n’est-il pas à la limite de se culpabiliser ?
Alors oui ! Même si tout nous pousse à accélérer le tempo, à l’obligation de se surpasser, pourquoi la « Planète Sport » ne chercherait-elle pas également cette nécessité indispensable de ralentir cette incroyable course à l’exploit pouvant en devenir insupportable.
Les sportives et sportifs, à quel niveau que ce soit, doivent ou devraient apprendre à savourer leur sport sans stress malgré tous les aléas parfois négatifs qui peuvent les entourer. C’est aussi une forme d’entrainement du cœur.
Ne dit-on pas qu’une bonne respiration… c’est libérer l’émotionnel ? Mais le sportif moderne en trouve-t-il encore la possibilité ?
Est-il encore capable de capturer cet instant privilégié que peut lui procurer sa discipline sportive, en faisant fi de tout son entourage venu se greffer sur sa notoriété ?
Ce n’est plus une question… mais bien une réflexion !