Voile – Les jeunes se démènent pendant que les grands sont à la peine
UniCredit Youth America’s Cup Barcelona
Mercredi 18 septembre, je me suis rendu à la Nautique à l’heure d’un apéro tardif. Sur grand écran, la RTS diffusait en direct une course de la UniCredit Youth America’s Cup. Quatre équipes se disputaient la demi-finale dans des conditions de vent exceptionnelles.
Ce 40 pieds est un beau bateau. Il embarque un équipage de quatre marins, deux barreurs et deux régleurs. A huit nœuds, il s’élève sur ses foils, mais n’a pas besoin de cyclistes. Un accu faisant partie de l’équipement tient quatre heures, tout le contraire des gigantesques AC75 avec cyclistes dont je doute qu’ils ne navigueront jamais ailleurs qu’à cette 37e Coupe de l’America.
Parmi les règles régissant les conditions de course des Youth AC40, la plus notable est une limite inférieure de 7,5 nœuds pour le début des régates. La limite supérieure est établie à 17 nœuds par souci de sécurité. Les courses ont un temps limite de 30 minutes, le parcours de la première marque étant de
10 minutes. Les régatiers sont nés entre le 20 septembre 1998 et le 1er juin 2006.
Deux groupes de six voiliers se disputent la série. Luna Rossa Prada Pirelli Youth Team (Italie), NYYC American Magic Youth Team (Etats-Unis),
Emirates Team New Zealand Youth Team (Nouvelle-Zélande), Athena Pathway Youth Team (Grande-Bretagne), Alinghi Red Bull Racing Youth Team (Suisse) et Orient Express-L’Oreal Youth Team (France) dans le groupe A, le groupe B étant composé de Sail Team BCN Youth Team (Espagne), Concord Pacific Racing Youth Team (Canada), Swedish Challenge Youth Team Powered by Artemis Technologies (Suède), Youth AC Team Germany (Allemagne), Andoo Team Australia Youth Team (Australie) et Jajo Team Dutchsail Youth Team (Pays-Bas).
Une seule course comptant six bords a opposé Luna Rossa Prada Pirelli Youth Team à NYYC American Magic Youth Team pour emporter la coupe de UniCredit Youth American’s Cup Barcelona. Les Américains écopant d’une pénalité au départ et enfournant à la bouée au vent au premier tour, les Italiens n’ont eu qu’à creuser l’écart et à le maintenir, ce qu’ils ont vaillamment su accomplir pour remporter en 20’11 cette course d’une magnifique intensité, précédant de 36 secondes leur brillant adversaire.
Peu ou trop de vent pour la Louis Vuitton
A l’heure où ces lignes parviennent à la rédaction, rien n’est encore joué dans la finale de la Louis Vuitton Cup. Quatre courses ont été courues. Les deux finalistes, Ineos Britannia et Luna Rossa Prada Pirelli, ont remporté chacun deux victoires dans ce combat de gladiateurs synonyme de l’histoire de l’America’s Cup.