Servion – Pandathlon des classes de 1P à 6 P, collège des Gollies
Courir tout seul, c’est bien, mais courir ensemble pour la planète, c’est encore mieux !
Rosane Schlup | Cela s’appelle un « Pandathlon ». Chapeauté par le WWF, on comprend mieux le nom donné à cet événement. Le concept, qui s’adresse particulièrement aux écoles, est simple. Il s’agit d’allier course à pied et collecte de fonds en faveur de projets de protection de l’environnement.
Je cours. Tu cours. On court
L’idée de rallier des classes autour d’un projet commun et d’organiser une course festive et utile, a séduit Julie Fries et Mathieu Fournier, enseignants à Servion. Lorsqu’ils en ont parlé à leurs collègues tous ont été enthousiastes de les suivre dans ce projet. D’autant plus en cette période de fin d’année scolaire, où l’on voit fleurir sorties, courses d’école, courses d’orientation et joutes variées. La direction ayant donné son accord, une fois le feu vert obtenu, tout permettait de faire participer « Servion » à son premier « Pandathlon ». L’ensemble des classes, à savoir onze classes de 1P à 6 P, des collèges de Servion ( les Gollies et Duvoisin) se sont inscrites et se sont retrouvées dans la course, ce lundi 21 juin. Par un temps ensoleillé, avec une température idéale, ce sont un peu plus de deux cents élèves des classes servionnaises qui ont couru dans l’enceinte du Collège des Gollies. Ils ont cavalé en deux groupes d’âges mélangés, selon des horaires différenciés et ce, afin de respecter les mesures sanitaires encore en vigueur. Pas de public autour d’eux, mais des bénévoles de l’école pour les encourager avec surtout, en prime, la très célèbre et combien adulée mascotte panda du WWF. Celle-ci a remporté, tout comme on pouvait s’y attendre, un énorme succès auprès des tout-petits, leur donnant du courage et de l’énergie pour poursuivre leurs efforts matinaux de coureurs. Il y a fort à parier que cette mascotte a été la seule à souffrir du chaud dans son costume et qu’elle n’a pas démérité. Les petits arrêts boissons et le ravitaillement étant possibles pour les coureurs, chacun y allait à son rythme…
Un corail, des coraux
Le WWF s’est chargé de la logistique et d’une part de l’organisation. Les enseignants, les parents, les amis, les sponsors, les autorités, les élèves se sont chargés du reste. Sur fond musical entraînant, les enfants ont couru. Pour chaque tour de terrain effectué, ils recevaient une boucle élastique pour leur poignet. Dans les jours à venir, chaque bracelet en caoutchouc permettra de calculer les exploits de chacun. Cela se transformera en espèces sonnantes et trébuchantes, grâce aux parrains et marraines de course qui se sont engagés à sponsoriser les enfants. Les fonds ainsi récoltés permettront d’une part d’être redistribués concrètement sous forme d’animations pédagogiques pour l’ensemble des classes ayant participé à cette aventure. D’autre part et c’est le plus important, de soutenir le projet WWF choisi, à savoir celui de protéger les coraux et le climat. Dans la cour, un peu transformée en « corail », on a couru pour les « coraux » Courir pour des enfants, c’est naturel. En plus de cela, la nature, ils aiment. On ne peut que les féliciter tous d’avoir fourni un bel effort sportif commun. A part quelques bobos d’usage, les enfants avaient la banane. « Oh ! J’cours tout seul » chantait William Sheller à la fin des années 70, « j’cours et… » Le refrain s’arrête là. A Servion, il faudra le chanter dorénavant un peu autrement.