Un doigt pointé vers le ciel… la longueur de ton index… environ six centimètres, soit cinq millièmes de secondes et tu es… champion olympique.

Quasi l’ensemble des athlètes finalistes du cent mètres des JO de Paris… sous la barre des dix secondes. Tout simplement impressionnant… presque irréel. Et pourtant.

Acceptons que l’évolution « en tous domaines », arrive encore à nous étonner non pas exclusivement dans les domaines techniques et autres apports scientifiques au profit des champions, mais bien sur les capacités intrinsèques des athlètes.

Pour beaucoup, c’était plus qu’une découverte, mais bien la confirmation d’une réalité.

Réalité qui ne pourra certainement plus espérer quelque retour que ce soit. Sportivement s’entend, car une « planification » des sportifs est en cours dans tous les pays de la planète, et ce, quasi sans exception aucune.

Démonstration impressionnante lors des JO de Paris. Acceptons-le… c’est immuable.

Aujourd’hui, l’athlète, tous sportifs, n’ont plus aucune possibilité de contrer une décision d’un « mordu » au saut en longueur ou un faux départ lors d’un 100 mètres. L’Intelligence artificielle saura tout de suite le « remettre à l’ordre ». Aucune contestation possible. Toutes informations, images comprises, sont « avalées » et générées en une fraction de secondes pour… surtout vous offrir des images impressionnantes sur votre poste de télévision.

Qui en profite ?

On oserait presque l’avouer… tout le monde.

Cependant, où se trouve le, la sportive ? Question qui ne restera pas secrète, bien au contraire. Dès le désir d’entrer dans les sphères de la compétition ces derniers seront informés et surtout instruit à l’utilisation de toutes nouveautés scientifiques… obligées à ce jour. Ce ne sera pas si évident, cependant il acceptera avec fair-play, les cinq millièmes de secondes qui le séparera du vainqueur.

C’est vrai, le sport moderne est devenu un spectacle obligé. Paris nous l’a démontré avec succès au profit de tous les sports qui, espérons-le, ouvrira la porte des clubs à une jeunesse avide de pratiquer bien des nouveautés sportives démontrées aux Jeux olympiques.

Le rôle des champions ?

L’égoïsme ne doit pas être de mise et par chance, biens des champions le refusent sans faire partie de leur « cahier des charges » et c’est heureux.

Le champion aime partager sa passion et désir, si possible, en faire profiter la jeunesse sportive, malgré toutes les obligations de sa notoriété. C’est une chance, car on oserait espérer… qu’il n’oublie jamais son parcours qui l’a mené au toit de l’Olympe.

Preuve en est, cette superbe image que nous a laissée le recordman mondial du saut à la perche à Lausanne, instruisant enfants et adolescents s’essayant avec passion à cette impressionnante discipline. Des moments de sport qui ne seront jamais oubliés… et qui sait… peut-être un jour ?

Oui ! Le sport doit être un exemple de vie.

Les organisateurs des grands meetings l’ont désiré en « sortant » des stades tout en offrant gratuitement la possibilité d’assister à des disciplines au cœur des villes. Un vrai succès !

On ne peut que s’en féliciter et à notre tour leur offrir un grand Merci.