Réflexion – Le surentraînement ?
Un risque à ne pas négliger
On pourrait le penser… ou le croire, qu’un surentraînement est quasi impossible. C’est une erreur à ne pas commettre.

Il est cependant certain que tout sportif a un désir fondamental qu’il ne peut nier, tout simplement… améliorer ses performances. Mais alors que risque-t-il à se surentraîner ? Pas si simple à répondre ou à résoudre.
De prime abord, la sportive, le sportif, même au plus haut niveau de ses aspirations, traduira le surentrainement d’abord par une fatigue inhabituelle, ou par une faiblesse au niveau d’un organe ou d’une fonction. Une forme de déstabilisation du mouvement pouvant irriter le sportif.
C’est souvent, malheureusement, la partie émergée d’une méconnaissance de son corps que l’on ne voudrait pas « écouter », soit les grandes fonctions de son organisme mises à contribution pour sa discipline sportive. On doit le reconnaître, cette situation peut perturber tout entraînement et compétition, laissant l’individu dans un flou méconnu allant jusqu’à la dépression.
Les signes avant-coureurs
Souvent, très difficile à déceler et là, l’entraîneur a un rôle primordial à gérer, à condition d’être en parfaite connaissance de l’ensemble de la personnalité de ses sportifs dont aucun ne présente les mêmes caractéristiques tant physiques, mentales… qu’intellectuelles. Acceptons que ce n’est pas si évident, car souvent, on ne veut pas y croire ou avons une parfaite méconnaissance du risque. C’est le danger.
L’appel de la médaille à tout prix ?
C’est presque l’adoration du « veau d’or ». L’impact, de plus en plus stérile de l’argent, incite le sportif à vouloir déroger à un entraînement étudié et ciblé au-delà de ses capacités. Souvent cela impliquera une vraie descente aux enfers avec tout ce que cela comporte sur la santé.
Tout entraîneur ainsi que l’entourage de chaque sportif et sportive, seront attentifs aux signes les plus flagrants du surentraînement, soit la fatigue, une certaine nervosité qui se traduit souvent par des difficultés à s’endormir le soir. Des nuits agitées dont on se réveille épuisé.
A cela, le sportif découvre le manque de motivation mais malheureusement pas uniquement pour son sport. Cela peut en devenir une maladie. Aujourd’hui on l’appellera « burn-out » ou alors, plus grave, « dépression », due au surmenage et l’intensité des entraînements et compétitions.

C’est pourquoi, mieux vaut agir avant d’en arriver à une telle situation
Le sportif doit demander conseil à son, ses entraîneurs, ainsi qu’aux responsables de son environnement qui l’aideront à établir un programme adéquat d’entraînement et de compétitions.
Mais surtout, sans en oublier les phases de repos si nécessaires en déterminant les possibilités et limites de chacune et chacun.
On respectera ainsi le plaisir à la pratique de sa discipline choisie.