GastroVaud – Section de Lavaux Oron

Ce n’est malheureusement qu’une poignée des 100 membres de la section de Lavaux-Oron de GastroVaud qui s’est rendue dans le magnifique endroit de la Buritaz pour être accueillie généreusement par Jonathan Schopfer, le nouveau restaurateur de cette auberge campagnarde qui dispose d’une longue histoire gastronomique à l’est de la commune de Puidoux sur la route du Mont-Pèlerin. En effet, c’est en 1900 qu’une buvette s’installe à cet endroit baptisée bizarrement Crémerie de la Burita. Et il faudra attendre le 1^er janvier 1918 pour que l’Etat de Vaud délivre une patente de café à cet établissement.

La présidente de la section, Laura Rod, sait pertinemment que la qualité des membres présents supplée grandement à la quantité et elle a pu passer l’ordre du jour comprenant les approbations des procès-verbaux, des comptes, des vérificateurs des comptes et du budget avec précision et explications sur des points particuliers.

Pour remplacer Fabrice Hochart, vice-président démissionnaire, l’assemblée a nommé Jérôme Bovet à ce poste.

La présidente rappelle quelques dates importantes concernant la vie de GastroVaud :

• L’assemblée générale des délégués à Pully, le 23 avril

• L’assemblée cantonale le mercredi 15 mai, à Bioley-Magnoux

• L’assemblée générale GastroSuisse à Neuchâtel, le 18 juin

• L’assemblée générale des délégués à Pully, le 9 décembre

Elle souligne les diverses activités de la section, comme : le papet du 24 janvier, la table du vigneron avec 14 dates jusqu’en septembre, une présence avec un stand au marché d’Oron et la participation de 6 restaurants de la région à l’action « Jorat Mangez-moi » entre le 29 avril et le 5 mai.

Jonathan Schopfer, le tenancier du Domaine de la Buritaz, depuis avril 2023, apprend à connaitre et à gérer ce lieu sis en dehors des agglomérations, où le chaland choisit de venir y passer un bon moment dans la nature avec sa famille qui peut profiter des jeux installés tout en dégustant un bon repas. Ainsi, c’est clair que c’est à la bonne saison que le restaurant marche à plein régime et qu’il faut trouver des solutions pour remplir les périodes creuses.

Brigitte Streiff, présidente de Slow food Vaud a fait un bref historique de Slow food qui a débuté en Italie par un mouvement citoyen avant d’arriver en Suisse il y a une trentaine d’années. Avec la devise « Bon, propre et juste », la communauté mondiale comprend aujourd’hui plus de 100’000 membres qui mettent en avant les circuits courts entre la production et la consommation pour des produits de qualité savoureux et locaux.

Benoit Girardon, fondateur de Terroir du Léman, a été touché par le fait que des pêcheurs voyaient une partie de leur pêche invendue s’il y avait des poissons autres que la perche et la féra. Il a donc décidé de créer Terroir du Léman, qui met en avant des produits issus des autres poissons pêchés dans le Léman qui sont tout aussi bons que les habituels filets de perche.

Vincent Bailly, directeur de Lavaux Patrimoine mondial, est venu parler de la relance du tourisme viti-vinicole à Lavaux où il y a beaucoup de touristes qui passent, mais pas assez qui s’arrêtent pour consommer et faire des achats. Un effort commun entre tous les acteurs de l’accueil touristique doit encore être à l’ordre du jour des prochaines discussions en direction d’une meilleure valorisation des produits locaux. A titre d’exemple, une enquête à révélé que 2 vins sur 3 étaient d’origine étrangère sur les cartes des vins des restaurants
vaudois.

Raymond Lambelet est venu en voisin car sa ferme est située à 300 mètres du restaurant. Comme il est paysan-vigneron, c’est assez naturellement que son vin blanc et son vin rouge figurent sur la carte du Domaine de La Buritaz. Son domaine viticole est situé sur la route menant de Chexbres à Chardonne et c’est donc en direction de Chardonne que les grappes entrent dans la cave de Julien Neyroud qui en assure la vinification.