Puidoux – 90 ans de Georgette Rey le 19 juin
Bon anniversaire et gardez encore longtemps ce charmant sourire !
Il faut remonter jusqu’au lundi 19 juin 1933 pour découvrir le doux sourire que Georgette Pochon faisait à ses parents Marthe et Albert dans le joli village fribourgeois de Cheyres au bord du lac de Neuchâtel. Elle a grandi en compagnie de deux sœurs, Madeleine et Clothilde. Après avoir suivi sa scolarité obligatoire à Cheyres, elle part à Marienstein en Suisse allemande. Retour à Cheyres pour suivre l’école ménagère et redépart pour la Suisse allemande, à Soleure, mais ces deux expériences alémaniques n’ont pas fait d’elle une bilingue, car on lui
parlait presque toujours en français !
Revenue en Romandie, elle est serveuse dans un restaurant à Murist et voilà qu’un beau jour Louis Rey, un sémillant jeune homme, passe la porte et… ?
Et, et… en 1954, ils se marient et partent vivre à Yverdon !
Puis, c’est Lausanne en 1955 où Louis est engagé aux CFF. Ensemble, ils s’occupent aussi de conciergeries d’immeubles. Hubert, Monique et Claude sont venus agrandir et égayer la petite famille lausannoise.
En 1999, c’est un nouveau déménagement en direction de Puidoux-Village dans le bâtiment communal fraichement construit. Ils viennent ainsi agrandir la grande famille des Amoureux, les habitants de Puidoux.
La retraite est douce dans ce coin de terre mais, en 2017, Louis s’en va rejoindre les prairies éternelles et depuis lors Georgette vit seule dans son joli appartement.
Elle a souvent la visite de ses trois enfants, de neuf petits-enfants et de treize arrière-petits-enfants qui bénéficient pleinement de son charmant et
paisible sourire.
Le syndic de Puidoux, René Gilliéron, est venu lui apporter un beau bouquet de fleurs, une enveloppe à décacheter plus tard et La Gazette de Lausanne éditée le
19 juin 1933, le jour de sa naissance !
Sylvain Demierre, l’animateur de la paroisse de Saint-Saphorin, lui a parlé d’un poème sur un vieil arbre qui, quand il meurt, comme un vieux sage, c’est comme une bibliothèque qui brûle.
Michel Chaubert, président du Fil d’Argent, avait aussi un cadeau pour Georgette qui participe régulièrement aux réunions de sa société et aux jeux de cartes.
Bon anniversaire Georgette Rey et gardez encore longtemps ce charmant sourire !