Puidoux – 90 ans d’André Gilliéron
C’est sous le regard attendri de Robert Gilliéron que son épouse Renée donnait naissance à André le 17 mai 1934 dans le hameau de La Croix, à Puidoux.
Ce hameau perché au dessus des vignes de Lavaux jouit d’un panorama extraordinaire sur le Léman et c’est là qu’André a grandi avec un frère et trois sœurs qui l’ont rejoint par la suite. Après avoir suivi ses écoles au collège de Publoz, il a fait un apprentissage de serrurier à Lausanne. Puis, l’école de recrue dans la forteresse de Saint-Maurice-Dailly en tant que canonnier. Le 2 août 1954, à 20 ans, il entre au CFF à la sous-station électrique de Puidoux qui gère les lignes à hautes tensions de 16’000 et 132’000 volts. Un an plus tard, il a accepté un poste à Vallorbe où son secteur de travail s’étendait du Brassus jusqu’à Daillens.
Il se plaisait à Vallorbe, mais en 1958 il revient au bord du Léman à Lausanne pour se rapprocher de la maison et c’est là qu’il rencontre Ellen, sa future épouse. Après le passage devant l’officier d’état civil, en 1953, le couple s’installe dans un appartement situé dans la gare CFF de Lausanne où leur fille Chantal voit le jour. Huit ans plus tard, c’est retour à Puidoux à la sous-station comme monteur afin de se mettre au courant du travail à la salle de commande et du service de piquet 24h sur 24. Quatre ans plus tard, il est adjoint au chef de secteur à Bussigny, puis à
nouveau retour à Puidoux.
Et à fin 1973, départ à Genève pour reprendre un poste de chef de secteur, et c’est là qu’il terminera sa carrière professionnelle 21 ans plus tard en 1995. Et encore un retour au hameau de La Croix, car quoi de mieux pour vivre sa retraite que la maison familiale où il a créé un appartement dans les combles.
André a toujours adoré le sport et il a pratiqué l’athlétisme et la course à pied au sein de la Jeunesse de Puidoux. Et sa vie durant aussi la gymnastique, le ski de piste et de fond. Aujourd’hui, il va encore une fois par semaine au fitness pour pédaler pendant 30 minutes avant de savourer un café bienvenu avec les amis et amies. Il s’occupe aussi de sa vigne, de ses arbres fruitiers et de son jardin.
Lui qui n’aime pas manger le poisson, il adorait aller pêcher en rivière et dans les lacs de montagne en Valais et aux Grisons!
Il reconnait avoir de la chance de pouvoir vivre chez lui de manière indépendante et d’être bien entouré par sa famille et par les voisins qui sont venus fêter avec lui ce bel anniversaire.
La Municipalité de Puidoux était aussi présente avec le syndic René Gilliéron et le municipal Denis Destraz, qui lui ont apporté des cadeaux et le journal du 17 mai 1934 de La Tribune de Lausanne où il pourra lire ce qui se passait le jour de sa naissance.
La pasteure, Laurence Bohnenblust-Pidoux, a d’ailleurs cherché si André avait d’illustres contemporains nés ce jour-là, mais rien de particulier, par contre il y en a bien d’autres nés un 17 mai qui ne sont pas forcément sympathiques de prime abord, mais qui cache une âme croyante qui mériterait d’être mieux connue.
Michel Chaubert lui a apporté les vœux et un cadeau de la part du Fil d’Argent, l’association des ainés, qu’il fréquente assidument.
Bravo André Gilliéron pour ce beau parcours de vie, et que ça continue encore longtemps !