Mézières – Festival Into The Corn
Littéralement « dans le maïs » le festival « Into The Corn » est revenu cette année avec encore plus de bonne musique, si cela était possible.
David Wägli | L’arrivée toujours par un passage « sculpté » dans le maïs nous plonge, avant même l’entrée sur le lieu des festivités, dans l’ambiance si particulière de ce festival régional encore jeune mais qui grandit vite. Depuis l’an passé une scène baptisée « Scène 2 » a trouvé sa place sous la terrasse et offre un concert en alternance avec le concert de la grande scène.
Cette année c’est une jeune chanteuse lausannoise qui a joué les premières notes de cette 2e journée (samedi). Lola, une jeune guitariste – autrice et compositrice de 22 ans nous a emmené dans son univers Indie – folk et pop avec des compositions
personnelles en anglais, sauf une.
Nous avons tous « migrés » vers la grande scène pour découvrir Iya Ko & The Guilty Pleasures, tout un programme déjà dans le nom de ce groupe lausannois, style hip-hop – afrobeat – jazz et pop, le groupe a mis l’ambiance sur cette place du festival.
Tout autour de la place, on peut trouver des stands pour manger, boire, faire un test avant de reprendre sa voiture, on trouve aussi le stand de « For Equity » l’œuvre que le festival soutient depuis toutes ces années.
Comme de bons pongistes, nous sommes retournés sous la terrasse pour écouter Jass, Jessica Chevillat de son vrai nom elle est d’origine brésilienne, née à Lausanne elle a passé son adolescence à Rio. A son retour en suisse, elle partage la vision de la musique de son pays d’origine dans des ambiances groovy – planantes – le flow hip hop et les harmoniques du jazz actuel. Elle était accompagnée par 6 musiciens.
De retour devant la grande scène, nous avons pu découvrir le duo « The Two » qui est déjà venu il y a quelques années et qui, fort de sa bonne expérience dans ce festival a demandé à revenir. Ils ont enflammé les spectateurs présents avec les chansons de leur dernier album « Sadela » nous plonge dans l’imaginaire créole de l’océan indien, pas étonnant quand on sait que l’un des deux membres de ce duo vient de l’Ile Maurice, Yannick Nanette.
Puis le quintet Coconut Kings a partagé sa passion pour le Blues et le Rock, ce qu’ils font depuis plus de 10 ans, tout en y ajoutant des influences latines, rock garage et traditionnelles. Valentino a clôturé la soirée des concerts, enfin pas vraiment, un dernier concert techno a ambiancé le festival jusqu’à 3h du matin.
Cette soirée du samedi a fait suite à la première le vendredi soir avec uniquement de la musique techno, des bruits de couloirs entendus, il semble tout de même que plus de monde était présents en ce premier jour de week-end.