Epesses – L’Empereur et la Grenouille
Le Théâtre de la Dernière Minute, à la grande salle, les 13, 15, 16, 21, 22 et 23 mars
La troupe du Théâtre nous emporte dans un conte onirique, où se succèdent des personnages hauts en couleurs et attachants.
La Troupe du TDM | Quelles images passent par l’esprit de Hirohito, ou Shōwa Tennō, comme l’appellent désormais les Japonais, leur 124e empereur, et son épouse, l’impératrice Nagako de Kuni, lorsqu’en cette fin de matinée du 10 octobre 1971, les roues de leur avion, affrété pour l’occasion et contenant une centaine de journalistes nippons, entrent mollement en contact avec l’asphalte de la piste d’atterrissage de l’aéroport de Genève-Cointrin ?
Quelles images passent par l’esprit de Hirohito, ou Shōwa Tennō, comme l’appellent désormais les Japonais, leur 124e empereur, et son épouse, l’impératrice Nagako de Kuni, lorsqu’en cette fin de matinée du 10 octobre 1971, les roues de leur avion, affrété pour l’occasion et contenant une centaine de journalistes nippons, entrent mollement en contact avec l’asphalte de la piste d’atterrissage de l’aéroport de Genève-Cointrin ?
Pour la première fois, les souverains de ce pays insulaire effectuent un voyage officiel à l’étranger, reçus tour à tour par les gouvernements britanniques, néerlandais et allemands. En Suisse, il ne s’agit que d’un séjour privé, afin de se reposer entre deux obligations protocolaires, prévoyant notamment un passage dans les coteaux ensoleillés de Lavaux.
De cet évènement historique, Thomas Miauton tire les fils d’une pièce de théâtre qui prend pour ancrage Lavaux des années 70. Au milieu des intrigues villageoises, on suit le parcours initiatique de Claire, jeune femme nonchalante que le destin va pourtant mener au cœur d’un Japon chimérique, où plane une sombre menace.
Dans une mise en scène épurée, mais exigeante, la troupe du Théâtre de la Dernière Minute nous emporte dans un conte onirique, où se succèdent des personnages hauts en couleurs et attachants. Des rues d’un village à l’antichambre d’un palais impérial, le récit se développe, organique, et nous porte sans discontinuer. On se doit de relever un éclectisme réussi dans la forme, qui mêle marionnettes, danse et musique, équilibrant avec délicatesse un texte dont les registres varient continuellement.
A voir à la grande salle d’Epesses (ouverture des portes à 19h15 ; début du spectacle à 20h15 ; durée approximative d’une heure trente, avec entracte) les mercredi 13, vendredi 15, samedi 16, jeudi 21, vendredi 22 et samedi 23 mars.
Les réservations peuvent s’effectuer au moyen de l’adresse suivante : www.BIT.LY/TDMEPESSES
Grande salle d’Epesses
Les mercredi 13, vendredi 15, samedi 16, jeudi 21, vendredi 22
et samedi 23 mars à 20h