Epesses – Francisco Valderas fête ses 90 ans
Un moment émouvant qui restera à jamais gravé dans leur mémoire
Texte et photo Marie Durussel | C’est entouré de ses proches ainsi que du syndic de Bourg-en-Lavaux, Jean-Pierre Haenni, et de l’huissier Pierre-Alain Genton que Francisco Valderas Marchal a fêté son nonantième anniversaire, chez lui à Epesses.
D’origine espagnole, Francisco est né à Valdepeñas de Jaén en Andalousie dans une famille de 6 frères et 2 sœurs. Il a grandi sous le régime franquiste et s’occupait de chèvres à la montagne. Ce métier lui a permis de rencontrer sa femme Maria del Pilar avec qui il se marie en 1961. De cette union est née leur fille unique Enriqueta. En 1966, Francisco quitte l’Espagne pour la Suisse afin de trouver du travail et le couple s’installe en avril 1969 à Epesses. Il devint alors ouvrier viticole, métier qu’il affectionne tout particulièrement puisqu’il l’exercera jusqu’à ses 85 ans! Sa femme a également été charmée par l’univers viticole; elle étiquetait les bouteilles de vin puis a travaillé avec son mari dans les vignes. « Ce sont des personnes qui sont habituées à être à l’extérieur », explique leur fille Enriqueta. Travailler en couple, « c’est dans les gènes de la famille », ajoute-t-elle, le sourire aux lèvres, ayant également travaillé avec son conjoint comme restaurateurs aux Canaries. Désormais à la retraite, Enriqueta est venue de Fuerteventura pour fêter les 90 ans de son père, un moment émouvant qui restera à jamais gravé dans leur mémoire.
Un talent caché pour le chant
La famille a réservé un accueil chaleureux à ses invités : « C’est normal ! Les gens sont très accueillants en Andalousie », explique Enriqueta Valderas. Francisco est décrit par ses proches comme étant au top de sa forme et adorant jardiner, notamment planter des légumes. « Il a les doigts verts, tout ce qu’il touche, ça pousse ! », explique sa voisine Noémi Kopp-Tanaka. « Il est toujours content, souriant et il aime bien chanter, il chante même très bien », ajoute sa fille Enriqueta avec admiration. En effet, ses talents pour le chant en séduisent plus d’un. « C’était une révélation, mon père a dit que ce sont ses talents cachés qui se révèlent », précise sa voisine qui entretient un excellent rapport d’amitié avec le couple andalou. Ce fut également une belle rencontre pour le syndic Jean-Pierre Haenni qui a offert à Francisco, de la part de la commune, un gâteau, 6 bouteilles de vin du domaine communal ainsi qu’une jolie terrine. En s’adressant à Maria del Pilar, la femme de Francisco qui aura 90 ans dans deux ans, il se réjouit: «J’aurai peut-être le plaisir de venir vous retrouver pour vos 90 ans!»