Une aventure de 30 ans
Le Musée olympique… une œuvre d’art
Connaissez-vous le roman dont le titre est « trois hommes dans un bateau » dont la première phrase est : Nous étions quatre ?
Le Musée est issu de la volonté de quatre personnalités du monde olympique. Trois hommes et une femme qui l’ont désiré, étudié, réalisé, dont le leitmotiv principal fut : « Le futur ne se construit pas sans références du passé ».
Il est à reconnaître que dans l’antiquité, le musée était le temple des Muses qui autorisait des réunions de savants et surtout de philosophes. C’était le lieu destiné à l’étude et surtout un site ouvert aux bibliothèques, aux collections d’art et d’objets historiques, sans oublier la culture.
Le Musée olympique à Lausanne ?
Ce fut un long chemin. Les premières collections présentées au public furent exposées au Casino de Montbenon, puis à la Villa Mon-Repos jusqu’en 1971. Vinrent alors les obligations d’extension et surtout la nécessité de repenser la muséologie moderne. On opta momentanément pour des locaux à l’avenue Ruchonnet où le Musée provisoire s’installa.
Alors, Messieurs Juan Antonio Samaranch, président du Comité international olympique, Paul-René Martin, syndic de Lausanne, Raymond Gafner, membre du Comité olympique suisse et du CIO, ainsi que Madame Françoise Zweifel, secrétaire générale du CIO, se sont mis à la tâche en faisant fi de toutes objections pouvant découler d’un projet inhabituel, tant la volonté était… d’offrir un joyau à Lausanne.
Homme de compétences et de culture, Jean-François Pahud, alors directeur du Musée olympique à l’avenue Ruchonnet, s’investit en harmonie avec les architectes du projet pour offrir une vision future de l’évolution sportive, sans oublier le passé de l’histoire du sport olympique. On ose l’avouer, un bel hommage au Baron Pierre de Coubertin qui appréciait Lausanne dès 1922, en désirant y établir le siège du Comité international olympique.
Le choix d’un site, le Petit-Ouchy, sublime situation au bord du lac.
Il fallait trouver « Le Projet » s’intégrant sans faux artifices, et surtout, appelant au désir de découvrir l’histoire des prémices du sport et à son incroyable évolution. Les outils modernes y contribuèrent autorisant un intérêt de plus en plus actif de la Jeunesse.
23 juin 1993
La volonté première était de répondre, non seulement à une curiosité positive, mais bien de faire découvrir le vécu du Mouvement olympique, rappeler les liens qui unissent l’histoire à la culture, aux fédérations sportives ainsi qu’à l’évolution des sports.
L’architecture, l’aménagement des expositions utilisant les outils modernes de l’information, ne pouvaient que sublimer l’intérêt de chacun. La jeunesse, curieuse d’histoire et de connaissances sportives ont su pousser les portes de ce splendide… « cadeau » que leur offrait le Comité international olympique.
Athéna et Apollon nous envieraient ce temple de beauté
Il faut prendre… son temps et accepter de rendre hommage à la beauté.
Sis au bord du lac, vous êtes déjà surpris par les jeux de lumière et cascades d’une fontaine de toute beauté, vous incitant à entrer dans les jardins olympiques. Par un trajet obligeant le calme et l’observation, vous serez entouré d’objets d’art offerts par les plus grands artistes des pays, membres des comités nationaux olympiques, sans oublier le désir constant du CIO de soutenir la culture, si nécessaire à nos sociétés.
Presque un voyage initiatique… car l’urgence n’est pas de mise.
Sans vous en rendre compte, vous allez vous trouver sur le parvis du Temple des Muses, le Musée olympique où bien des surprises, vous obligeront à découvrir les réalités de l’incroyable et fantastique histoire de la culture sportive.
Une fois entré dans le Musée, le calme et l’étonnement seront vos compagnons. Puis, vous vous trouverez sur la terrasse panoramique, baignée des derniers rayons de soleil embrasant un décor pouvant rappeler les monts de l’Olympe.
Il est vrai qu’Athéna et Apollon… tout au long de votre visite, auront eu le plaisir de vous accompagner.
Françoise Zweifel, une Grande Dame du CIO
Françoise Zweifel a participé à 11 Jeux olympiques, Jeux d’hiver et Jeux d’été confondus. C’est indéniable, Françoise Zweifel aime le sport.
Après de nombreuses années passées à l’Office du tourisme de Lausanne, le monde du CIO l’a attirée avec succès. Ce fut le début d’une très belle « aventure » sportive. Responsable de la réouverture du Musée olympique, elle fut nommée secrétaire générale du Comité international olympique en 1985, sous la présidence de Juan Antonio Samaranch.
Ses connaissances du Mouvement olympique, ses relations toujours actives, mais surtout son amabilité, ont permis à Françoise d’être une Grande Dame du sport et de ses institutions.
Merci pour tout ce que vous avez offert à cette belle culture : LE SPORT.