Savigny – Sucre d’hier, plaisir d’aujourd’hui
26e édition de la raisinée, une réussite toujours grandissante
La Nuit de la raisinée a eu lieu les 18 et 19 octobre dernier à Savigny. Elle a été organisée par le comité de la Société de développement, composé de 5 membres. Ils sont actuellement à la recherche de nouvelles personnes souhaitant s’investir. Le but, agrandir leur assemblée et faciliter la logistique lors de prochaines manifestations.
En cas d’intérêt vous pouvez vous renseigner sur leurs site www.sdsavigny.ch ou par email secretariat@sdsavigny.ch
Réduction, concentration
A Savigny, cette année, c’est 500 litres de moût de pomme qui ont été utilisés. Ils ont été chauffés d’une traite, sans discontinué toute la nuit dans un chaudron sur un feu de bois. C’est le lendemain matin, une fois obtenue la texture souhaitée, que le précieux nectar a été mis en bouteille. Sur le nombre de litres de départ, 90 % se sont évaporés et seuls 10 % approximativement, constitueront la fameuse raisinée. C’est donc cette forte réduction qui permet de concentrer les goûts.
26e édition
La vente et la manifestation ont eu beaucoup de succès, en raison de tout ce qui a été proposé, tant en restauration qu’en animations. Pour ceux qui n’ont pas pu s’y rendre, les commandes sont prises sur l’email de la Société de développement jusqu’à épuisement du stock.
Un peu d’histoire
Jusqu’au 19e siècle, le sucre était rare. Ce n’était pas dans les épiceries, mais dans les pharmacies que seuls les notables pouvaient acquérir ce produit de luxe. Le processus de faire cuire pendant plusieurs heures le jus de pomme, permettait d’obtenir un liquide lisse, épais et brunâtre, servant à sucrer les aliments de manière plus abordable. C’était également un excellent moyen pour conserver les récoltes.
Le saviez-vous ?
Cette tradition suisse, porte le nom de « Vin cuit » dans le canton de Fribourg et « Raisinée » en terre vaudoise. L’une comme l’autre, ont des appellations pouvant porter à confusion. En effet, ce n’est pas le raisin qui est utilisé, mais bien du moût de pomme avec une variante de poire associée selon les récoltes.
En conclusion, une tradition suisse si douce qu’elle en devient sucrée.