Qui gagne ? La science politique… ou la science sportive ?
Intéressante question

Pierre Scheidegger, Panathlon-Club Lausanne | Osons revenir sur le « testament » que nous a légué la civilisation grecque, tant à la définition du terme politique que… sportive. Osons ne pas l’oublier, que la philosophie politique se définit de « principe » à saisir, pour chacun, la nature de l’Etat qui devrait se révéler sous toutes formes structurées sans en oublier l’histoire et le vécu. Soit se tenir à la disposition de sa communauté. Il est vrai aussi, que la philosophie politique se réfère de nos jours à l’histoire tant de la politique, de la religion, des mœurs et même des sentiments, sans oublier tout ce qui a trait au social. Pourtant acceptons, comme toutes pensées humaines, qu’aucun paramètre temporel ne peut être assuré ne serait-ce que pour en accepter… l’évolution.
Mais alors… Où se trouve politiquement… le sport ? A nouveau, intéressante question.
Surtout en ces périodes quelque peu chahutées et, heureusement, de plus en plus dénoncées. Alors que chaque nation se félicite des résultats de ses sportifs en toutes disciplines, pourquoi crainte il y a lors de situations ignobles envers leur jeunesse ? Comment peut-on encore accepter des agissements de non-responsables, dont la seule victoire est le vice… profitant souvent de la candeur d’adolescentes ou jeunes sportifs ? Petite « guéguerre » entre cette trilogie de plus en plus détestable, soit le pouvoir politique, l’argent et la «gloire»? Mais où se trouvent la sportive, le sportif ? On abuse, on viole, on dénigre dans la sphère sportive! Mais surtout on le cache !

Espoir…
Oui ! Evitons les mises en scène que nous ont tristement démontrées certaines dictatures. Plusieurs prises de position de nos autorités, à tous niveaux, ont osé réagir avec doigté et fermeté à ce qui ne devrait pas être, surtout en regard à notre jeunesse. Espérons que l’application de toute sanction soit en rapport à ce que souhaite… le sport, mais plus précisément pour notre jeunesse qui n’aspire qu’à la réalisation de son plaisir en faisant fi de personnages détestables, qui obtiennent « droit de cité » dans les sphères sportives. Alors oui ! Le monde politique peut et doit agir fermement sans attendre et surtout en accord parfait avec les clubs et fédérations.
Alors oui ! Prenons l’exemple, que l’on ne peut qu’honorer, du président d’un sport qui nous a offert un de nos plus grands champions. Il fallait du courage ! Il l’a eu…
