Association Sécurité Est Lausannoise (ASEL)

Lors de sa séance du 2 novembre à Pully, le bureau du conseil intercommunal de l’Association « Sécurité Est Lausannois » (ASEL) a soumis le budget 2024 à l’assemblée générale. Le budget est en augmentation de 5 % par rapport au budget 2023 et de 11 % par rapport aux comptes de l’année 2022. Ce n’est pas rien et on pourrait parler de budget inflationniste si on s’arrêtait là.

En chiffres absolus arrondis, le budget de 2024 est de 12 millions, soit 570’000 francs de plus que le budget 2023. Cette augmentation est essentiellement due aux frais de personnel qui augmentent de 450’000 francs. Les salaires s’envolent ? Non, mais le budget prévoit une indexation de 1 % au coût de la vie, les indexations statutaires contractuelles et l’engagement de trois aspirants de police afin de remplacer les départs à la retraite prévus pour ces deux prochaines années. Globalement, les effectifs sont stables et correspondent à 61.6 ETP.

La participation des communes partenaires augmente de 74’000 francs. Elles s’élèvent à 581’000 francs pour Belmont (+0,9 %), 281’000 francs pour Paudex (+1,1 %), 8’028’000 francs pour Pully (+1,1 %) et 472’000 francs pour Savigny (-4,4 %). Ces variations et ces montants s’expliquent par « le mécanisme de répartition qui prévoit un système de plafonnement en fonction de la valeur du point d’impôt ».

Sinon au budget, on remarquera la participation non volontaire de la population des communes partenaires et des automobilistes qui transitent sous l’œil impitoyable des radars : 2,5 millions d’amendes contre 2 millions au budget 2023 et 3 millions aux comptes 2022.

En conclusion, l’Assemblée de l’ASEL, sous la présidence de Fritz Burri, accepte le budget 2024 à l’unanimité.

Achat d’un groupe électrogène

L’hiver passé, on nous annonçait une pénurie d’électricité. Elle n’a pas eu lieu, tant mieux. Mais à y voir de plus près, on a mis le doigt sur la vulnérabilité de notre système d’approvisionnement. En été, pas de problèmes d’approvisionnement car la demande est plus faible et la production plus abondante. Mais en hiver, gare à la rupture ! Or, sans électricité, la police ne peut plus assurer l’ensemble de ses tâches. Les systèmes de communication, de surveillance et de sécurité s’effondrent et les interventions d’urgences ne sont plus garanties.

Comme les hôpitaux, les corps de police s’équipent de groupes électrogènes de secours pour assurer la continuité des opérations de sécurité et de police. La demande étant forte, il a fallu attendre sept mois pour étudier le dossier, commander la génératrice et la raccorder au système électrique du bâtiment. En hiver, durant la période de risques de pénurie d’électricité (délestage, black-out), la génératrice sera installée devant le poste, sur la place dédiée au véhicule de police. Durant les mois d’été, lorsque ce groupe est inutilisé, il sera entreposé au local de la voirie de Pully. A noter que la génératrice est insonorisée, exigence indispensable pour une installation en pleine ville.

Coût de l’acquisition et de fonctionnement : 35’000 francs qui font l’objet d’un crédit complémentaire au budget de fonctionnement 2023. Le Conseil intercommunal de l’ASEL accepte sans modification, l’achat et le financement du groupe électrogène.