Pour gagner une course… il faut prendre le départ !
Une occasion unique de remettre
« l’Eglise au milieu du village » !
Pierre Scheidegger, Panathlon-Club Lausanne | Oh! Excusez-moi… Voilà deux mois que je ne peux plus m’entraîner… que je n’en peux plus… je tourne en rond dans mon appartement de trois cents mètres carrés et un… immense balcon ! C’est l’horreur ! L’ambiance avec ma femme et mes deux enfants se dégrade de jour en jour ! L’horreur ! Je suis un sportif professionnel et gagne des salaires par millions ! Oh ! Excusez-moi ! C’est vraiment terrible !
Ah ! Oui ? Aie ! Je travaille dans une entreprise de construction et vit dans un appartement de trois pièces avec mon épouse et deux enfants. Je ne gagne pas des millions, mais suis conscient que cette situation n’est pas normale et ne vais pas pleurnicher sur notre sort, bien au contraire, on y fait front. On s’organise, on dialogue… on apprend !

Une forme d’allégorie ? Sans entrer dans l’historique des allégories des mythes et réalités, on acceptera volontiers une forme d’investigation et d’interprétation sur les réalités de la planète sport. Une occasion unique de faire découvrir les différences des légendes et de l’histoire. De la seule vérité que l’on peut offrir à ses enfants : Oui… pour gagner une course… il faut prendre le départ ! A une condition… respecter les règles pour surtout éviter un jour de chanter… je me voyais déjà au sommet de l’affiche !…
Le plus beau des dialogues! Une occasion unique ! Pour remettre oserons-nous dire « l’Eglise au milieu du village » ! Sans directement revenir aux sources de l’évolution tant positive que négative, ce dialogue espéré, réussira-t-il à se souvenir que le sport doit rester un plaisir dont la culture principale est la… santé ! Mais ne cherchons pas à cultiver l’angélisme, la situation que nous traversons peut aussi gérer des phases privilégiées entre adultes et enfants qui, souvent, ont été occultées par la frénésie du tout avoir. Cependant, nous le savons, une des plus belles facultés de l’individu n’est-elle pas… l’oubli ? Alors évitons ce risque ! Il est vrai néanmoins, qu’à ce jour, les principaux acteurs du « dialogue »… sont les outils informatiques ! Pratique qui annihile le fond même du vécu d’un sport par les parents, soit l’expérience, la connaissance, la pratique qu’ont acquis ces derniers au cours de leur existence sportive. La tradition orale des Grecs anciens à Olympie pourrait se faire valoir également de nos jours, autorisant biens des sujets allant de la santé, de l’éducation, du plaisir, voire de l’expérience des parents. Un jeu de questions-réponses des plus enrichissantes pour chacun, ne serait-ce qu’une certaine découverte inter-génération, tout en rappelant que la primauté doit rester le développement normal de l’enfant, de l’adolescent et d’accepter le souhait de l‘activité sportive de son choix, tout en l’adaptant à ses possibilités intrinsèques… mais surtout de ses désirs ! Cela en vaudrait… vraiment l’essai !