Nouveau chef, nouvelle équipe, nouvelle carte, nouveau mobilier et nouveau décor : l’Auberge communale de Palézieux-Village a rouvert ses portes jeudi dernier, dans ses nouveaux et accueillants atours, après un long mois de fermeture, consacré aux travaux de rénovation.

« Mon équipe et ma famille avons travaillé d’arrache-pied pour être prêts. Et nous sommes vraiment heureux d’offrir à nouveau aux habitants du village et de la région ce lieu de restauration, d’échanges et de convivialité », soulignait, peu avant le jour J, Eric Nonnenmacher qui tient désormais la barre de l’établissement. Il ajoutait aussitôt : « Mais je tiens à remercier la commune, sans la volonté et le soutien financier de laquelle rien n’aurait été possible ».

Habitant de la commune depuis une dizaine d’années, celui qui, à 55 ans, est aussi le nouveau Chef en cuisine, n’est de loin pas un nouveau venu dans le monde de la restauration. Issu, comme son épouse Françoise, de l’école hôtelière de Glion, il a fait ses armes dans certains restaurants et hôtels parmi les mieux cotés de Londres et Paris, avant de prendre la tête du restaurant Le Belmont où il fut remarqué et bien noté par le guide Gault et Millau.

« Mon intention n’est pas de faire de la cuisine gastronomique, mais d’offrir des plats savoureux et accessibles d’abord aux habitués de l’Auberge, ainsi qu’à une éventuelle clientèle de passage », souligne celui qui avoue un goût affirmé pour le poisson, les crustacés et les « jolies viandes ». « Nous proposons quotidiennement un plat du jour, ainsi qu’une grande variété de mets à la carte. Le samedi, ainsi que le dimanche, la cuisine tourne non-stop, les gens peuvent ainsi venir manger à toute heure », souligne-t-il.

L’établissement peut offrir jusqu’à 60 couverts par service, dans un climat accueillant et un agencement sobre mais de très bon goût. « Pour la décoration et les couleurs, j’ai pu compter sur mon épouse, ainsi que mes filles Audrey et Claire », indique le nouveau maître des lieux. Son équipe bienveillante se compose de Nicolas, qui le seconde en cuisine, ainsi que de Tim et José qui s’activent en salle, avec, de cas en cas, le renfort de la souriante Audrey

La riche carte et ses plats originaux sont à découvrir. Last but not least : l’établissement propose aussi des pizzas. « Il y a ici un grand four à pizza littéralement encastré dans la paroi du bâtiment. Impossible de le démolir (rires). Il eût été dommage de ne pas l’utiliser », précise ce Chef, manifestement heureux d’avoir trouvé un nouveau port d’attache.