Non, ce n’est pas un songe d’une nuit d’été…
… C’est 20 pourcents de dons – 70 pourcents de travail – 10 pourcents de chance qui se cachent derrière le miroir.
Un enfant en bonne santé et qui aime bien s’amuser parcourt allègrement plusieurs kilomètres en jouant. Il le fait naturellement et sans s’en rendre compte, et l’on serait à même de penser que l’enfant est un coureur de fond par excellence. L’exemple nous est donné dans les manifestations sportives, tels les 20 kilomètres de Lausanne, ou le Marchethon lausannois qui, même si l’on joue avec la place et le chronomètre, c’est pour beaucoup surtout… un plaisir. C’est parfois le danger.
Néanmoins
S’il est parfois agréable de réaliser que son enfant aime le mouvement, voire le sport et qu’il désire de façon très personnelle de s’intéresser à une discipline sportive quelle qu’elle soit, la première prudence à ne pas oublier sera le dialogue. Dialogues avec ses parents, dialogues avec les entraîneurs et responsables du sport qu’il ou qu’elle aura choisi. Ce sera une des phases les plus importantes de sa future carrière tout en sachant que les réseaux sociaux, média et télévisions ne donnent pas l’image exacte des difficultés et obligations que cela implique.
Là, sera également le rôle des plus importants que devront tenir les parents. Si le dialogue est nécessaire, on évitera un « dictat » découlant souvent de problèmes qui ne devraient pas occulter l’avenir sportif de leur enfant.
Non, un sportif de haut niveau, n’est pas dans la catégorie du tout un chacun. Son existence sera basée « presque » exclusivement sur la hantise de la réussite. C’est la plus grande des difficultés car il sera dans l’obligation de se restreindre aux plaisirs de sa jeune existence.
Prenons pour exemple
Le sport qui l’attire ? L’athlétisme. Sa discipline de prédilection le saut en longueur.
Vitesse, souplesse, force et détente sont les quatre éléments de base à synchroniser. C’est l’obligation nécessaire dont la progression se fera par étape soit :
A. La course d’élan
La course d’élan n’est pas une course de 100 mètres mais sa vitesse est des plus importantes et la vitesse peut varier entre 10 secondes 7 dixièmes et 11 secondes.
L’élan se compose en plusieurs phases, dont la longueur est en rapport à la grandeur de l’athlète, de sa foulée et de sa vitesse de base. Sa fonction est en rapport à la préparation de l’impulsion sur la planche. Le vent, la consistance de la piste en tartan, voire la chaleur peuvent influencer la longueur moyenne de la course d’élan de près de 40 mètres, qui se règlera le jour de la compétition.
B. L’impulsion sur la planche d’appel
Cette phase se prépare dans les cinq dernières foulées de la course d’élan par l’abaissement du bassin, pour permettre l’impulsion en force et en détente.
C. Le saut double ciseau et la réception dans la fosse à sable
C’est la phase la plus technique. Pour l’assimiler, on doit s’astreindre à penser que si le pied gauche est sur la planche d’appel, la jambe droite simulera la montée d’un escalier d’un mètre, puis idem pour la jambe droite par synchronisation avant le rétablissement final pour l’arrivée dans le sable. Ce mouvement implique énormément de force dorsale et abdominale.
Le rythme des entraînements
Ce sera une progression constante gérée par les entraîneurs en concordance avec l’athlète. Si, en prémices, on optera pour deux à trois entraînements par semaine, au fur à mesure de la progression, on optera pour une séance journalière de deux à trois heures sans compter les jours de compétitions.
C’est primordial, voire une obligation nécessaire. Le sportif doit comprendre et assimiler l’intégralité des raisons de son entraînement. Aujourd’hui, il ne peut y avoir de résultats de haut niveau sans ce dialogue. Pour toutes disciplines et tous sports, c’est une nécessité impérative à la réussite.
Les Panathlon Family Games ?
Sensibles à la relation enfants-parents, les membres du Panathlon Club Lausanne ont démontrés l’importance que représentent les journées des Panathlon Family Games. Ce n’est pas par hasard que près de 40 sports étaient présents à la Vaudoise Aréna démontrant cette volonté de continuer à cultiver le plaisir, le Fair-play et surtout… la santé.
Alors oui ! Par cette philosophie de pratiquer un sport à tout niveau, parents, jeunes sportifs et sportives, découvriront qu’aux Jeux olympiques il n’y a qu’une médaille d’or par discipline, et ce n’est pas un songe d’une nuit d’été.
C’est tout simplement la réalité qui se cache derrière le miroir.
EGALITE ET FAIR-PLAY
Les Panathlon Family Games mettent un point d’honneur à promouvoir
la lutte contre le dopage, la violence et tous stéréotypes de genre.