Mézières – Alain Mack, citoyen très actif fête son anniversaire
Martine Thonney | Beaucoup de personnes d’ici et d’ailleurs le connaissent. Actif ou ancien actif de moult sociétés, d’organismes, d’amicales et j’en passe… Il est pharmacien et se nomme Alain Mack !
Samedi 29 septembre, trois membres de la municipalité de Jorat-Mézières et une délégation de la famille se sont rassemblés pour entourer le jubilaire – qui est né pile le 29 septembre 1934 – et évoquer des souvenirs et le présent aussi.
Alain est né à l’infirmerie de Moudon, ancienne appellation de l’Hôpital et a passé ses quatorze premières années à Mézières avec sa soeur Claude-Juliette. Leur papa était médecin et la maman aide précieuse au cabinet. En 1948, la famille partit à Lausanne où Alain fit toutes ses études de pharmacie. Il entreprit ensuite une thèse qui le projeta Dr en pharmacie. Il aime toujours la chimie et avait dans l’idée de travailler dans une firme pour de la recherche, par exemple. En 1968, il épousa Claire-Lise Cottier et ils habitèrent à Villeneuve.
Le coup de téléphone d’un certain Dr Michel Guisan interpella le couple Mack : était-il envisageable d’ouvrir une pharmacie à Mézières ? Ce n’était pas dans le plan d’Alain, mais constituait un défi, comme le couple Mack les aimait… C’est ainsi qu’en 1970, le Centre médical du Jorat ouvrait ses portes avec une pharmacie.
La vie à Mézières – commencée en 1934 – reprenait ses droits. David et Vincent naissaient et la vie associative joratoise aussi. Au risque d’en oublier, je citerai dans le désordre chronologique : tromboniste à la Fanfare du Jorat, conseiller communal dont il fut le secrétaire apprécié, Brigand du Jorat, joueur de cor des Alpes, membre de la Société du pistolet, juge de paix et comme il le dit lui-même pharmacien à ses heures !
Alain évoque Claire-Lise qui, elle aussi pharmacienne, fut d’une grande connivence dans cette aventure qui continue avec David, pharmacien également. Connivence aussi en 1970 dans la construction de leur villa qui fut novatrice dans son système de chauffage à pompe à chaleur, fait à relever dans l’air du temps, cinquante ans après.
Maintenant, Alain Mack joue toujours de son trombone à Moudon, prête sa voix au groupe « Lè Sansounet », participe aux stamms à divers endroits car les amis, anciens collègues sont précieux, aime voyager en train et en bateau de la CGN, s’intéresse à tout, encore et toujours à la chimie.
Belle suite à vous, l’Homme aux multiples casquettes maniant humour et sagesse, curiosité et bienveillance.