Les périples d’Angélica
Sari | Angélica, la jeune fille qui voulait faire l’école d’art à Genève, se trouvait à présent devant un verre de limonade avec son fils Louis sur les genoux.
Un sourire sur ses lèvres et un grand désir de me raconter son périple depuis ce fameux jour où elle a tout plaqué, école, parents, amis, et est partie sur un coup de tête à Paris. La ville qu’elle croyait être le départ pour sa créa-
tivité s’est révélée une grande déception, et ses stages se sont soldés par un échec total. Au moins elle a pu économiser en travaillant le dimanche dans un petit bistrot qui la logeait. Ce petit pécule lui a donné l’idée de poursuivre sa quête du monde. Ayant passé le tunnel de la Manche elle se retrouve en Angleterre. C’est là qu’une rencontre va lui faire faire encore des milliers de kilomètres.
Son compagnon d’aujourd’hui avait comme projet de partir dans un cargo pour l’Argentine et essaya de la convaincre, chose qui a été très facile, Angélica ayant déjà attrapé le virus des voyages.
Dans l’immense ville de Buenos Aires ils ont travaillé pour une fondation caritative, jusqu’au jour où ils ont voulu aller plus à l’intérieur des terres, à la rencontre du peuple argentin.
C’est chez un grand propriétaire bovin qu’ils vont connaître la vie des cow-boys.