Les bisses de l’impossible
WiCo | De tout temps, le Valais et l’eau ont vécu de tumultueuses amours…
Sur environ 160 ouvrages, une centaine de bisses sont bordés d’un sentier emprunté par des promeneurs-touristes. Ce qui permet à chacun de mieux connaître ce système d’irrigation des terres.
Mais il faut savoir que déjà au XVe siècle, des montagnards-paysans ont créé ces canaux de pierre et de bois au cheminement plus qu’audacieux, conduisant le précieux liquide – gratuit – afin d’irriguer prairies et vignobles.
Les photographies ancien-nes, réalisées au début du XXe siècle, ont été traitées de façon plutôt compliquée pour être modernisées, afin de les visionner en trois dimensions (le fameux 3D), ce qui provoque même le vertige à certains d’entre nous pourtant bien calés sur leur chaise…
Mais cette eau nourricière de cultures et de prés, nous l’avons d’abord entendue jaillissante, tumultueuse, chantante ou murmurante dans la présentation poétique de Bernard Bolay qui sait si bien, à chaque fois, introduire présentateur ou conférencier. Merci à toi, Bernard et également à Willy Richard, «technicien-photographe», pour les explications données.
Dans un décor bien différent, nous sont présentées les images d’un périple africain en région sénégalaise: sable, dunes de couleur ocre-rouge, végétation inexistante ou réduite à de squelettiques buissons, dromadaires efflanqués qui nous rappellent Guillaume Apollinaire:
«Avec ses quatre dromadaires / Don Pedro d’Alfaroubeira / Courut le monde et l’admira / Il fit ce que je voudrais faire / Si j’avais quatre dromadaires.»
Jean-Claude Boré, né dans la «benoîte Touraine» de Rabelais, est un globe-trotter invétéré qui nous fait l’honneur d’avoir choisi de venir habiter le village des Chats… Merci Jean-Claude !
La cinquantaine de participants a ensuite fraternisé, comme de coutume, autour des tables pour la collation.
Un grand merci à toutes ces dévouées et sympathiques dames.