Le jour d’après
… voire quelques jours – et nuits – après !
Le Comptoir Région Oron est maintenant terminé et l’heure du débriefing est arrivée. Le temps de revenir sur la qualité des échanges et des remerciements.
Loin de moi l’idée de refléter le monde des bisounours et de le placer dans une idyllique contrée haute-broyarde. Pas plus que de jouer au sensationnel 20minutes pour mettre en avant les rouages grippés ou les dérives comportementalistes à grand coup de titraille racoleuse, même si ce modèle est financièrement attrayant…
Notre ligne éditoriale est définie depuis belle lurette et votre confiance nous conforte dans cette direction, ce que nous avons constaté tout au long de ces 4 jours (5 pour certains qui se reconnaitront).
Dans toute manifestation de cette durée et de cette ampleur, il y a des hauts et des bas et le Comptoir n’y a pas échappé. Victime du succès de l’événement, la ville hôte s’est vue submergée. Des parkings bondés, une météo imprévisible, empêchant l’utilisation du potentiel des champs mis à disposition pour accueillir les visiteurs, ont obligés organisateurs et visiteurs de développer le système D. Un camion fatigué qui ne trouve rien de mieux que de se coucher au milieu d’un giratoire névralgique (les invités d’honneur étaient le SDIS Oron-Jorat… avis aux complotistes) ; une tonnelle sous dimensionnée et sous dotée en personnel (mais qui progresse de 30% en termes de vente… avis aux urbanistes spécialisés en flux humain et aux marketeurs en herbe) ; un cheminement qui ne respecte plus le local d’origine du Comptoir…
Ces quelques éléments factuels relèvent du détail, le principal n’est pas là. Qu’il soit question des vadrouilles de l’équipe du journal au long du parcours, ou à notre « place de village », votre accueil a été remarquable de tous côtés. Le contact direct et en « présentiel », si je peux me permettre d’user de ce barbarisme, sont ces moments privilégiés qui permettent de renforcer le lien, et de clarifier certaines zones d’ombre… là aussi des hauts et des bas, mais toujours avec lucidité et questionnement de part et d’autre.
Merci d’avoir pris le temps de la rencontre et soyez-en remercié.
Je n’oublie pas le Cully Jazz dont le 40e anniversaire fut d’anthologie, de quoi donner des sueurs froides aux organisateurs du 41e . Le choix du sujet d’éditorial fut cornélien… next time ?…