La paix, qui ne la cherche pas?
Les belligérants insistent pour qu’on les laisse fignoler leur besogne en paix. Les politiques s’insurgent qu’on ne les laisse pas installer ce brave nouveau monde en toute quiétude. Les empêcheurs de tourner en rond trouvent injuste d’être soumis à des lois aussi carrées.
Chacun détient LA solution pour la paix. La solution proposée est unilatérale, comme il se doit actuellement… et si bien connue par Adolf en son temps.
Or, il s’avère que certaines nations pensent de manière bilatérale de manière générale et, parfois – mais cela se fait de plus en plus rare – de manière multilatérale. Quelle surprise que d’avoir encore quelques pontes qui privilégient la table des négociations et le dialogue comme solution pour découvrir… la ou les solutions pour une paix.
Là je sens qu’on va me traiter de boomer, mais j’ai encore et pour l’instant un peu voix au chapitre.
Une réunion pour la paix. Quelle délicieuse et désuète pensée. A l’image de Churchill qui pontifiait que la démocratie est la pire des gouvernances, à l’exception de toutes les autres, le dialogue et la table des négociations restent les moins mauvaises façons de trouver un équilibre salutaire. Un moindre mal, un consensus, mais une voie vers une ou des solutions.
C’est donc dire que le Bürgenstock est une réussite. Quoi qu’en disent de vieux grégaires monomaniaques russes, chinois, hongrois et même locaux (voir la récente et fédérale descente d’escalier sans landau Potemkine), l’humain peut être discursif. Le marteau et le missile restent d’une efficacité certaine, mais avec cette marche figée vers l’avant le futur risque de ressembler à une régression de séniles vers un « c’était mieux avant ».
Mais avant quoi ?