Inaptocratie ou démocratie ?
Parlons de politique, ou plus précisément de hiérarchie. Mais parlons-en avec une distance comparable à celle qui nous sépare de Pluton, soit 4.8 milliards de km. Après avoir pris la hauteur nécessaire, redescendons un peu sur Terre, mais pas trop, histoire d’éviter de s’écraser. Dans les pays dits « développés », les systèmes démocratiques se déclinent en plusieurs versions. En Suisse, le modèle unique de démocratie semi-directe permet de gérer le fonctionnement de l’Helvétie sans avoir de « chef ». Réussite ou pas, à vous de juger. Quoi qu’il en soit, notre politique est à l’écoute des uns et des autres et tend vers un respect du plus grand nombre. Comme cela devrait être le cas dans toute bonne entreprise. Même si dans l’entrepreneuriat, il y a encore du boulot.
Aujourd’hui, on entend toujours plus souvent parler d’inaptocratie. Pour faire simple, il s’agit de l’incapacité à gérer la vie sociale en préservant ce qui a fait ses preuves. On en revient à l’entrepreneuriat.
Le philosophe et journaliste français, Jean d’Ormesson, avait dit qu’il s’agissait d’un système où les moins capables de gouverner sont élus par les moins capables de produire et où les autres membres de la société les moins aptes à subvenir à eux-mêmes ou à réussir, sont récompensés par des biens et des services qui ont été payés par la confiscation de la richesse et du travail d’un nombre de producteurs en diminution continuelle (merci wikipédia pour ces bonnes nouvelles).
Sachant que bon nombre de tendances issues de l’hexagone franchissent les frontières de la Romandie, espérons que l’inaptocratie épargne notre pays. A moins que cela soit déjà le cas, en tout cas dans l’entrepreneuriat. Où les moins capables usent de leurs sourires plutôt que de leurs compétences pour atteindre leur place. Pour les autres, reste plus qu’à prendre de la distance, histoire de ne pas se faire écraser…