Plein succès pour les Fééries hivernales

Malgré un ciel gris et des températures frisquettes, mais il est vrai relativement clémentes pour la saison, les visiteurs sont venus en nombre, parfois de loin, pour la deuxième édition des Fééries hivernales des vins de Saint-Saphorin, organisée samedi dernier dans le joli jardin de la Cure qui domine le centre du village. Dès 15h, les hôtes de la manifestation se sont succédé, au début par petits groupes, et souvent en famille, pour profiter d’un moment convivial et, pour les plus grands, déguster les crus qui font la réputation des vignobles de la région.

« Déjà l’année dernière, lors de la première édition, nous avions été surpris par l’affluence. Ce samedi, entre 17h et 19h, le jardin de la Cure était plein à craquer avec au moins 250 personnes », nous a confié André Bélard, président des Vins de Saint-Saphorin, manifestement ravi. « Nous avons eu l’idée de cette manifestation hors saison afin de promouvoir nos vins et notre région. Mais nous ne nous attendions pas vraiment à une telle affluence. Ce fut une très bonne surprise ! »

Il est vrai que tout a été fait pour attirer le chaland : soupes, grill, bar des vignerons, musique et feux de bois, dans une ambiance chaleureuse et festive. Les enfants, et même les adultes, pouvaient faire flamber des marshmallows ou se faire grimer. Les hôtes de la fête n’ont pas manqué de griller des saucisses et, bien sûr, de déguster des chasselas et autre vionnier, vins orange, mousseux, etc. Le jus de raisin a aussi coulé à flots pour les plus jeunes et pour celles et ceux qui devaient prendre le volant.

« Cette année, neuf vignerons-encaveurs se sont joints à notre Féérie hivernale pour présenter une sélection de leur production », nous a indiqué André Bélard, précisant qu’une fois la nuit tombée, la fête s’était poursuivie jusqu’à 22h, à la lumière des lampions et des braseros, répartis dans tout le jardin de la Cure. « Après quoi, avec l’équipe, il a fallu tout nettoyer et ranger (rires) », a-t-il ajouté.

Après la belle réussite de cette deuxième édition, une chose est sûre : il y en aura une troisième…