Exposition – Papous et Mystères :l’incroyable aventure d’Esther Cherix
Du 11 au 13 octobre 2024, l’exposition Papous et Mystères invite les curieux à découvrir la collection d’Esther Cherix, une exploratrice suisse qui a parcouru la Nouvelle-Guinée dans les années 60. Derrière cette collection d’art et d’objets rituels se cache une aventure hors du commun : celle d’une jeune femme de 20 ans, qui a osé répondre à l’appel de l’inconnu

Mais qui est Esther Cherix ?
L’exploratrice vaudoise s’est embarquée pour une expédition de huit mois avec le cinéaste Marcel Haubensak. Ensemble, ils ont plongé dans les territoires inexplorés de Papouasie, à la rencontre de tribus dont certaines pratiquaient encore le cannibalisme. Tandis que Marcel filmait sans relâche, Esther collectait des objets rares, témoins des rituels et coutumes millénaires de ces peuples reculés. Masques rituels, sculptures monumentales, boucliers ornés et armes traditionnelles ont peu à peu rempli leurs bagages, malgré les dangers et les imprévus.
« L’exposition révèle des fragments d’une culture fascinante et mystérieuse »
Cette collection, restée intacte et cachée pendant des décennies, refait aujourd’hui surface pour la première fois. Installée dans une grange : « Comme suspendue dans le temps », détaille un communiqué du Cabinet d’arts anciens. « L’exposition révèle des fragments d’une culture fascinante et mystérieuse. Elle permet au public de plonger dans cet univers, entre admiration et questionnement, face à des objets qui racontent une histoire où la beauté s’entrelace avec le mystère. »
Collection à vendre
Organisé par la maison de vente Millon, associé au Cabinet d’expertise Arts anciens de Pierre-Yves Gabus, une vente aux enchères en ligne suivra le 14 octobre. Mais avant cela, l’exposition permet d’entrer en contact avec ces trésors ethnographiques. Une aventure qui continue de fasciner, plus de 60 ans après le séjour d’Esther Cherix et de Marcel Haubensak.

Soixante ans après le voyage d’Esther Cherix parmi les tribus de Papouasie, la question du respect de la propriété intellectuelle des peuples autochtones se pose de manière bien différente. Si aujourd’hui la manière de ramener ces objets culturels serait remise en cause, voire jugée impossible, la réalité de 1963 et 1964 était tout autre.