Divine Comédie ?
« Oh ! Toi qui honore toute science et tout art, quels sont ceux-ci dont la gloire est si grande qu’on les sépare des autres ? » (Dante)
Vraiment… et pour les sportifs ?
Pierre Scheidegger, Panathlon-Club Lausanne | Etrange et pourtant. Essai d’un raisonnement parallèle pouvant devenir « historique » puisque plus de sept siècles vont les séparer. Vraiment ?
Oui ! Cependant, on devrait craindre que les choses et actes qui ont puissance de nuire et non les autres n’obligent pas les futurs historiens d’écrire l’histoire d’un « grand champion » en trois volumes de mille pages. Néanmoins, il est vrai que nul sportif au monde ne fut jamais si empressé de concourir, à son profit, en utilisant des langages qui ne
flattaient pas le fair-play que tout un chacun pouvait espérer.
Non !
Etrange comportement d’un entourage allant jusqu’à le porter à l’égal du Christ afin d’obtenir satisfaction. Une fraude dont toute conscience ne peut s’affranchir que par le remords.
Etrange ! On n’a encore jamais vu un champion se faire crucifier pour ses idées et ses agissements.
Comment peut-on comparer un Champion à Spartacus qui fut esclave, gladiateur et révolté, tout en aspirant à la liberté qu’on lui avait enlevée ?
Des discours inutiles, des paroles de haine… Un vrai tourbillon de colères. Des colères
inutiles provenant de tricheries et mensonges. Situation découlant d’une arrogance inadmissible tenue par un des plus grands sportifs de notre génération. Triste !
Mais voilà, un champion doit apprendre à vivre sans blâme et sans louange, soit accepter de se sortir de l’égoïsme découlant souvent d’une vie cachée… ou obscure ?
Peut-être que, pour la première fois, il a dû apprendre et accepter la justice du refus… d’être le sujet d’une pseudo divine puissance? Nul au monde ne fut jamais si empressé de courir vers son profit.
Cette volonté où toute âme peut perdre le bien de son intelligence.
Mais en avait-il la possibilité ?
« Il cherchait le soleil… il descendit doucement dans les abîmes des réalités de la société » (Dante)
Mais également de son petit monde sportif où il se trouve esclave de sa suffisance, prisonnier de son environnement. Peut-être un « petit » oubli : On n’entre pas en guerre par le sport et encore moins par la culture de son outrecuidance.
Tous, sportifs et sportives devraient s’en inspirer au bénéfice de ce qu’ils aiment…
simplement leur sport !
Une réflexion pas si évidente !