Des vacances?… pour quoi faire?
Partir dans les bouchons, faire la file au télésiège et à midi, réserver le soir au restaurant dans une salle bondée, sortir ensuite en boite… de sardine, et dormir… un peu. Puis, après une semaine de ce traitement, rentrer en bouchon.
Les départements scolaires des différents cantons romands n’ont visiblement pas fait le choix de l’entente. Si l’on en croit les hôteliers valaisans interrogés dimanche soir, ces derniers auraient pu compléter les réservations trois fois pour cette seule semaine. Comme conséquence, cette absence de concertation intercantonale porte préjudice aux entreprises locales des cantons montagnards. Ça, c’est pas chic !
Dans un pays où il ne se passe pas une semaine sans que l’on parle des répercussions que certains choix ont sur l’économie locale, c’est tout de même ballot.
L’argument financier est généralement utilisé pour faire tourner casaque aux électeurs, ou faire passer une décision sans froisser, c’est un sport national. Largement utilisée en période de scrutin, la menace des implications financières futures est imparable. A l’aune du portefeuille, aucun changement n’est possible. La stabilité n’a pas de prix.
Cette année, les vacances de février sont universellement romandes. La majorité des cantons ont choisi la même semaine pour la trêve scolaire. Mais ça fait le bonheur de ceux qui sont restés, et qui se sentent eux-mêmes… en vacances. Places de parking libres, autoroutes fluides et restaurants cosy, une semaine qui devrait être généralisée, voire annualisée.
Comme corollaire à cette période, même l’éditorialiste n’arrive pas à allonger autant de mots qu’à son habitude, se sentirait-il en vacances ?…