Un jour de reconnaissance à leur dévouement et à leur tendresse

Gérard Bourquenoud | Les fleuristes seront de la fête ce 8 mai, comme toutes les mamans, car le deuxième dimanche de ce mois est chaque année un jour de reconnaissance à leur dévouement et à leur tendresse. N’a-t-on pas dit « Aimer c’est donner » ou « autant de joie à offrir qu’à recevoir ». Bien que ce sentiment d’amour date d’une époque lointaine, puisqu’il était déjà célébré au IV^e siècle par les Romains, puis par Napoléon qui, en 1806, avait décrété une journée officielle d’hommage aux mamans. Mais c’est seulement depuis 1918 que cette tradition s’est perpétuée en Grèce, en Belgique et en Suisse. Dans ces trois pays, elle aura lieu le 8 mai, alors qu’en France, ce sera le dimanche 29 mai. Pour beaucoup d’entre nous, le fait d’offrir une fleur, un bouquet, une plante d’intérieur, un bijou ou un parfum, réchauffe le cœur de chaque maman, car une maman est un trésor que Dieu ne donne qu’une fois.

Qu’allez-vous choisir pour lui faire plaisir ? Une rose rouge ou une rose blanche ? Ce sera certainement une rose au parfum exaltant de la reine des fleurs de votre jardin ou acquise chez un fleuriste. Le jardinier qui l’entoure de soins durant des mois, est aussi le serviteur de mille épines, car au gré des saisons, il passe ses journées à s’occuper d’une multitude de fleurs différentes, y compris les roses, les mains parfois abîmées par le sécateur. Pourquoi tant de travail ? Parce qu’il veut qu’elle soient belles et ressemblent à un rayon de soleil pour toutes les mamans à domicile, à l’hôpital ou dans un home, sans oublier qu’avec le retour du printemps, les fleurs ont aussi une place enviée dans le bouquet de la mariée.

Cette rose merveilleuse, la plus belle de toutes les fleurs, est semble-t-il considérée comme étant le symbole du bonheur ? Un bonheur auquel chacun de nous, modeste jardinier, aspire en ce dimanche 8 mai pour que toute rose rouge ou blanche puisse embellir cette journée de la Fête des Mamans, pour ne pas dire réconcilier tout un chacun à l’image de ce que tout être humain peut offrir à son prochain.