Courrier des lecteurs
Loup y es-tu ?
Emmylou Ziehli-Maillard, vice-présidente UDC Vaud | Vous rappelez-vous ce que vous faisiez le 10, le 14 ou le 27 janvier ? Le 11 et le 20 février ? Ou encore le 3 mai ? Probablement pas. Ces jours ont en revanche tous un point en commun : ils ont été tristement marqués par des attaques causées par le loup dans notre district, à Jorat-Mézières, Oron et Maracon.
Alors que 87 animaux de rentes avaient été tués dans le canton de Vaud en 2022, ce chiffre est monté à 102 l’an dernier. 2024 devrait pulvériser le record au vu de l’accumulation de carnages. En effet, on récence déjà une centaine d’animaux tués par le loup à la mi-août. Cette situation est inédite et dramatique. Elle devient ingérable et penser que nous pourrons vivre en harmonie et en sécurité avec le loup sans passer par sa régulation est une parfaite utopie.
Il est scientifiquement prouvé que pour envisager une coexistence entre l’activité humaine et les grands prédateurs, il est impératif de réguler la population de ce canidé. En effet, les espèces régulées par l’homme se tiennent à distance de l’activité humaine. Si le loup, qui n’a naturellement pas de prédateur était régulé, il associerait l’homme et ses activités au danger et s’en éloignerait. Ainsi, il vivrait dans des zones sauvages et ne présenterait plus un risque pour le bétail.
Faut-il attendre un drame ? Soyons solidaires avec nos paysans et n’attendons pas que le loup s’en prenne à nos chats, nos chiens ou pire encore à l’homme directement. Nous devons agir et maintenant. En effet, à l’inverse du conte « Le Petit Chaperon rouge » des frères Grimm, il n’y a pas de fin joyeuse pour les victimes du loup avec la politique menée par le gouvernement vaudois.