Cinéma – Let’s doc in Chexbres !
Au cinéma de Chexbres, du 3 au 10 juin

cachée derrière le titre phare de Leonard Cohen
Huit francs, c’est la petite somme qu’il faudra débourser ce week-end et la semaine prochaine au cinéma de la grande salle de Chexbres pour y découvrir les itinéraires de vie programmés dans le cadre de la première semaine du documentaire suisse en collaboration avec l’association Ciné doc.
Le cinéma de la grande salle de Chexbres est, dès ce week-end, partenaire d’un événement national se tenant dans plus de 100 lieux aux quatre coins de la Suisse : Let’s doc, la semaine du film documentaire organisée par ciné doc. La programmation chexbrisienne a ceci de particulier qu’elle propose des films au sujet de personnalités aux destins extraordinaires. Trois films permettront ainsi de sonder tour à tour les vies de Leonard Cohen, du pionnier du cinéma François-Henri Lavanchy-Clarke et du couple de scientifique Katia et Maurice Krafft. Les séances seront par ailleurs suivies de rencontres et de discussions.
Fire of love
Sorti l’année passée et immédiatement primé par le public de Visions du réel, Fire of love parle d’un couple de volcanologues par le biais de leurs propres archives. La réalisatrice Sara Dosa s’empare en effet de cent heures d’images tournées par leur soin au travers de leur longue quête de compréhension du mystère que sont les volcans. Sur ces images saisissantes se pose la voix de Miranda July, artiste américaine connue pour son premier film Moi, toi et tous les autres. La séance du dimanche 15h sera ponctuée par une discussion avec la volcanologue Anne-Sophie Bouvier.
Que les lumières soient
Tisser un discours sur la base d’images prises par quelqu’un d’autre est aussi le procédé du film de Hansmartin Siegrist sorti l’année passée. Le réalisateur suisse monte les cinquante bobines de celluloïd trouvées dans des archives françaises, contenant les plus anciennes prises de vue de Suisse. Capturées autour de 1900 par le pionnier des médias François-Henri Lavanchy-Clarke, les images parlent de la fin de la belle époque sur l’arc lémanique autant que des débuts du cinéma, ce que s’attellera à discuter l’historien du cinéma Roland Cosandey à l’issue des séances.
Hallelujah
But you don’t care for music do you ? s’interrogeait ironiquement Léonard Cohen dans les années 60, au sein d’une chanson qui a marqué les esprits. Hallelujah, son titre phare, donne son nom au documentaire qui retrace les périples de sa carrière entamée auprès de la maison de disques Columbia qui le rejeta ensuite. Le film permet ainsi de saisir le contexte de cette musique qui passe d’une oreille ou d’une bouche à l’autre depuis près de quarante ans.