Les valeurs humaines ont beaucoup compté dans sa vie

Walter Ulrich est né dans la commune de Fiez-sur-Grandson, dans le Nord vaudois. Il grandit dans ce village entouré de sa maman Emilie et de son papa Werner, qui est Suisse allemand. Son père est fromager.

EMS LA Colline, Chexbres | Walter a donc grandi comme fils unique, mais il dit qu’il aurait aimé avoir des frères et sœurs à la maison. Bien que ses parents ne voulaient pas qu’il suive des études, il a fait un apprentissage en tant que fromager. Il s’est ensuite orienté vers une formation plus théorique et est partit en Suisse allemande, à Zurich plus précisément, pour rejoindre les bancs de l’EPFZ, « le poly » comme il l’appelle. Là-bas, il choisit d’étudier l’agronomie et plus spécifiquement l’industrie laitière. Cette filière, en lien avec la profession de son papa, l’intéressait tout particulièrement.

Après avoir fini ses études, Walter Ulrich a travaillé aux Laiteries Réunies, à Genève. Il y restera durant quatre ans, mais il décide de partir de l’entreprise car il n’avait plus les mêmes objectifs que les autres membres de la direction.

Il travailla ensuite chez Nestlé. Quelques mois après ses débuts, il fut envoyé au Mexique, plus précisément à Tlaxcala. Ce voyage était principalement un test, dit-il, il devait mettre en fonction une usine de sérum de lait (le sérum de lait s’appelle également « le petit lait »). Et le test n’a pas manqué ! Dès la première nuit à Tlaxcala, une sirène se déclenche dans l’usine, où une fuite d’ammoniaque s’était produite. Heureusement, l’incident fut vite maitrisé.

La suite de son séjour mexicain a été une riche expérience, qui après quatre mois fut couronnée par une fiesta mexicaine inoubliable organisée par tous les employés. Il ajoute que ce sont surtout ces valeurs humaines qui ont été ressenties dans cette aventure.

A son retour à Chexbres, il continue d’arpenter la planète, toujours pour Nestlé. Il voyage alors entre l’Amérique du Nord et du Sud, l’Asie et le Moyen-Orient. Il sera également nommé « responsable du département des sous-produits laitiers ». Il travaillera pour l’entreprise veveysane jusqu’à sa retraite.

A côté de son travail, Walter Ulrich a également une vie de famille. Il se marie à 26 ans avec Lisette et aura 2 enfants, Blaise et Isabelle avec qui il a de bons liens. Malheureusement, la maladie emportera sa femme alors que leurs enfants étaient encore en bas âge. Il parle des temps qui ont suivi comme une période difficile. Mais quelques années plus tard, Walter rencontre une nouvelle compagne, Marie-Louise. Celle-ci est infirmière instrumentiste, travaillant aux HUG, et d’origine hollandaise. Ensemble, ils voyageront en Europe, en Inde et j’en passe !

A ne pas oublier la période où Walter faisait partie de la municipalité de Chexbres. Il y a œuvré durant 8 ans pour l’entretien des routes et des constructions.

Mais Walter Ulrich n’a pas seulement voyagé dans sa vie, il a également deux autres passions ; la première étant la voile. Entre ses 24 et 29 ans, il construira son voilier, aidé d’un ami, qu’ils nommeront « Diaz ». Il a également fait le Bol d’or, mais sur un autre bateau.

Après l’eau, les excursions en montagne sont aussi une passion pour lui. Le sport lui a apporté la satisfaction de l’effort accompli par lui-même et la joie d’être parmi des gens qui avaient les mêmes objectifs que lui. Les valeurs humaines ont beaucoup compté dans sa vie.

Merci beaucoup Walter Ulrich pour votre témoignage et tout le meilleur pour la suite !