Carrouge – Jean-Louis Goël à l’honneur
Famille, paysannerie, politique, vie de village, jeunesse et j’en passe pour ses 90 ans !

Martine Thonney | Amour – Amitié – Respect sont ses mots d’ordre ; ce sont ces trois moteurs qui l’ont fait avancer durant sa vie active et aujourd’hui encore.
En discutant avec Monsieur Goël, on parcourt maints sujets : famille, paysannerie, politique, vie de village, jeunesse et j’en passe !
Jean-Louis est né le 10 septembre 1935 deux ans après sa sœur Anne-Lise. Ses parents René et Frieda étaient à la tête d’un petit domaine à Carrouge. Il a suivi ses classes d’école primaire dans son village et partit à Mézières pour la prim’sup dirigée de main de maître par William Maulaz. Cet enseignant laisse à Jean-Louis comme à bien d’autres élèves de lumineux souvenirs. Il obtint en 1955 son CFC d’agriculteur à Grange-Verney. L’école de recrue se profila alors dans la cavalerie à Aarau. Un grave accident mit fin à sa vie de dragon. Une fois bien rétabli, sa carrière paysanne évolue.
Fidélité est également un thème dans la vie de cet homme. Voyez plutôt : 20 ans expert dans l’élevage bovin, 20 ans à la municipalité, 6 ans au Grand Conseil, 47 ans d’expertise en sillonnant le pays pour constater les dégâts dus à la grêle, des années à la société de théâtre amateur La Caravelle, bien des courses mémorables au sein des contemporains, sans oublier 64 ans de mariage avec Lily. La facette de sa famille est primordiale pour Jean-Louis et son épouse. Parents de deux fils Jacques et Stéphane, grands-parents de cinq petits-enfants et un cadeau de 6 semaines, l’arrière-petit-fils… chacun les comble de bonheur. De quoi tourner un film par Stéphane qui en a déjà tourné un en 2015 qui s’intitule « Fragments de Paradis » : magnifique évocation du fils et du papa dans un décor majestueux des Préalpes fribourgeoises.
La municipalité de Jorat-Mézières a souhaité à son concitoyen un bel anniversaire avec quelques surprises à la clé. Quant à sa famille, elle se réunira autour d’un repas au Repaire des Brigands. J’ose espérer que ces derniers ne rôderont pas dans les parages ! Belle suite à ce fringant nouveau nonagénaire.