A la rencontre des gens d’ici
Favian à Puidoux
« Depuis mon enfance, j’adore le bricolage et la jonglerie. Pour le plaisir, sur le tard, j’ai suivi une formation dans une école de cirque à Genève où j’ai aussi appris à m’occuper des plus petits, pendant leurs loisirs. C’est ainsi qu’il y a quelques années, j’ai créé un atelier que j’ai baptisé L’ACAB-J, pour occuper et amuser les enfants lors des anniversaires, des mariages ou des fêtes, par exemple. Et mon rêve serait qu’un jour je ne puisse plus vivre que de cette activité ».
Né il y a 47 ans en France voisine, Favian Cattaneo est technicien de théâtre. On le voit régulièrement sur les scènes du Centre culturel des Terreaux ou de l’Arsenic, à Lausanne, ou encore sur celle de la Grange, à Dorigny, monter les décors ou installer l’éclairage. Mais à côté de son travail, sur appel, sous le sobriquet de Fafa Pyrocrate, cet homme affable se consacre à sa véritable passion : au guidon de son « vélo cargo » une bécane transformée en « atelier cyclomobile », il se déplace au gré des demandes pour amuser les enfants, les initier à l’art de la jonglerie, et les sensibiliser au bricolage.
« Mon public cible, ce sont les enfants de 8 à 12 ans. Ils s’amusent beaucoup et ils prennent beaucoup de plaisir à ces activités. Ils apprennent à jongler, fabriquent des petites voitures en ballons ou bricolent des catapultes à bonbons. Je leur montre aussi mes performances pyrotechniques. Ce sont des moments de rires et de joie », explique-t-il. Papa d’une fille de 13 ans, Favian, qui cumule les nationalités suisse et française, vit à Lausanne. Mais c’est à Puidoux, où vit son « amoureuse d’amour », comme il la désigne, qu’il a trouvé un petit local pour ranger son matériel et préparer ses sorties, essentiellement dans la région.
Notre sympathique bonhomme est-il très sollicité ? « C’est très irrégulier ! Mais j’ai eu un bel été avec plusieurs activités en plein air. C’était très joyeux. Et puis j’ai déjà des rendez-vous pour le printemps prochain. Cela dit, mes activités manquent encore de visibilité. Je dois encore mieux les promouvoir. Pour le moment, j’imprime des affichettes, mais je n’ai pas encore de site Internet ».
Avant de se séparer, Favien lance encore ce petit appel : « Pourriez-vous signaler à vos lecteurs que je cherche un petit local, dans la région, si possible pas trop cher, pour y faire mes animations par mauvais temps. Ça serait vraiment génial ! ».
Voilà qui est fait !
Tous nos vœux pour la suite, cher Fafa Pyrocrate…