A la rencontre des gens d’ici :
Delphine à Puidoux

« Peu de temps après l’accouchement de ma deuxième fille, j’ai vécu des moments d’angoisse et de mal-être. Le travail m’empêchait de voir mes enfants grandir. J’étais à fleur de peau, malheureuse, et proche de la dépression. J’ai alors consulté une thérapeute. Grâce à elle, j’ai compris qu’il me fallait accepté mon hypersensibilité et changer de vie. Au fil de mes nouvelles formations, j’ai réalisé que je pouvais non seulement améliorer ma propre existence, mais aussi aider à améliorer celle des autres ».
Souriante et détendue, manifestement bien dans sa peau, Delphine Bec raconte sa naissance en 1987, à Puidoux, où elle a passé sa petite enfance et où vivent toujours ses parents; son départ en Valais, pour y apprendre les métiers de l’hôtellerie; son mariage avec celui qui partageait la même passion, puis l’arrivée de ses filles, aujourd’hui âgées de 8 et 10 ans. Elle expose sans détour ses moments de souffrance et révèle comment, pour triompher de ses tourments, elle a fini par suivre une autre voie, en se formant aux soins bio-énergétiques, au toucher et au massage thérapeutique, notamment.
« Avec ma famille, je vis toujours en Valais, à Ayent, près de Sion. Mais au début de cette année, j’ai décidé d’ouvrir mon cabinet de soins bio-énergétiques à Puidoux-
Village. Non seulement parce que mes parents s’y trouvent, mais aussi parce que je pense y être plus utile. Le Valais a une longue tradition de guérisseurs et de rebouteux et il aurait peut-être été plus difficile de m’y faire une place. Mais il est vrai que je ne suis pas la seule à pratiquer ma spécialité dans la région », explique la jeune femme.
Revenir au village de son enfance pour pratiquer fut apparemment une bonne idée, ses premiers patients n’ayant pas été longs à venir sonner à sa porte. « Certains viennent me voir pour des douleurs physiques, comme un mal de dos, par exemple, d’autres pour soigner une sensation de malaise psychologique ou un moment de dépression. Nous commençons toujours par parler dans le salon pour envisager le traitement le plus approprié. Les soins se déroulent couché ou assis selon la préférence de chacun, et toujours habillé. Mes mains peuvent être posées sur le corps ou à faible distance de lui », précise-t-elle.
Beaucoup de personnes ne croient pas à l’efficacité de ce genre de soins. Delphine est-elle parfois confrontée au scepticisme de certains de ses patients ? La question ne la désarçonne pas. Elle répond sans hésiter : « Bien-sûr ! Certains n’y croient pas du tout. Ils viennent juste pour essayer. Mais ils finissent toujours par me dire qu’ils vont mieux. Ils me déclarent : Oui, je vais mieux. Je ne veux pas savoir comment, mais je vais mieux (rires) ».
Informations : www.dailesfines.ch