Fin d’année
Une année s’achève qui avait commencé sous des auspices incertains.
Avec les premiers jours d’un président américain qui aura nourri, pour ne pas dire monopolisé, les médias à force d’annonces quotidiennes toutes plus énormes les unes que les autres, il aura trouvé chez nous son point culminant en août avec un taux de 39 % de taxes appliquées à l’exportation suisse. Les conséquences de son « règne » naissant ne s’arrêteront pas là. En juin, c’est la numéro deux de l’OMS qui annonce une possible délocalisation de son institution genevoise. Délocalisation qui est confirmée ces derniers jours.
Au chapitre global, une canicule qui s’éternise et des catastrophes naturelles qui s’enchainent auront eu raison du calme qui est censé régner au pays de nos si sages villages.
Habitués aux manifestations spectaculaires que nous croyions cantonnées chez nos voisins français, nous verrons d’abord à Berne en octobre, puis à Lausanne en décembre, les manifestations durcir le ton jusqu’à faire bouger le Grand Conseil vaudois. C’est à croire que les bilatérales franco-suisses auront enfantés un peu plus de consensus à l’assemblée nationale française en échange d’un peu plus d’irascibilité dans nos manifestations.
Au chapitre de la locale, c’est d’abord la disparition des rotatives de Bussigny en mars, de La Région Nord-vaudoise en novembre et du Messager de Châtel-St-Denis en janvier prochain qui jette un froid sur l’état de la presse aujourd’hui.
Mais je m’en voudrais de vous laisser passer l’an sur ces fausses notes.
Au chapitre des bonnes nouvelles, et en guise de vœux pour la nouvelle année, votre hebdomadaire se porte plutôt bien et est prêt à relever de nouveaux défis. Cette paradoxale santé, nous la devons avant tout à nos correspondants et journalistes, ainsi qu’à nos fidèles partenaires institutionnels et commerciaux. C’est grâce à vous et à un lectorat fidèle que Le Courrier continuera à relayer la vie de notre région. Merci et bonnes célébrations!


