L’actualité revisitée par la Revue de Thierrens c’est 100 %de bonne humeur « Gratuit’e ! »

Novembre, décembre, la lumière quitte rapidement la scène de nos jours, faisant place souvent à une grisaille persistante. Antidote à la petite déprime de fin d’année, la Revue de Thierrens nous promet 14 soirées, du 21 novembre au 13 décembre où l’actualité Revue et corrigée par la plume de ses autrices et auteurs illuminera de gaité son public.
Une équipe qui n’hésite pas à mouiller le maillot pour la Revue
Préparer une revue implique un gros travail créatif et technique de la part de toute une équipe. « Au printemps on définit qui participe à la Revue et son implication. Début d’été, on contacte les autrices et auteurs des sketchs : Anouk, Christian, Jacques, Jérémie, Margaux et Olivier qui vont se partager les idées, une sorte de foire aux sujets. Sujets qui seront agrémentés par les conseils humoristiques de Thierry Meury, Nathalie Devantay et Bouillon. En automne, on fait résidence, cette année le 17 octobre. Entourés d’une précieuse équipe de cuisine, nous nous retrouvons tous, deux jours à la Vallée de Joux : conceptrices et concepteurs, parolières des chansons, metteurs en scène, comédiennes et comédiens, chanteuses, chanteurs, danseuses, orchestre, personnel des décors. Avec les sketches déjà préparés, nous formons des ateliers et faisons les distributions des rôles » décrit Jacques Mooser, metteur en scène qui, cette année est secondé par Olivier Giroud, à qui il passera gentiment la main. « Nous avons la chance d’avoir un orchestre en live de 10 musiciens, dirigé par Lee Maddeford, professionnel, qui écrit les arrangements. Les instruments apportent une ambiance et des émotions appréciées du public, qu’on ne retrouve pas dans une bande-son. La revue ce sont aussi Vincent Chevalley fortement impliqué dans la préparation musicale, les costumières, l’équipe technique, celle de construction dirigée par Clément Rosset et la création des décors dévolue à Corentin Meige, prolifique et capable de trouver une solution à chaque demande, le tout orchestré par Christian Crisinel, le pilier de la Revue » complète Anouk Déglon. Tous deux constatent avec plaisir qu’il existe une dynamique incroyable dans le Jorat et le Gros-de-Vaud, dont les entreprises font partie. « La vie sociale y est très développée par rapport à la ville ! »
L’assemblée générale de la bonne humeur
« L’actualité est parfois trop riche, chaque semaine une connerie arrive, Donald avec ses 39 % a donné le light motiv à la hausse de tout » constate le metteur en scène en dévoilant quelques sujets reconditionnés. Le pourcent est donc le fil rouge de cette édition, on le retrouve partout dans les catalogues, il fait partie du décor. « C’est gratuit’e » cette expression bien vaudoise donne le titre de la Revue, les gens cherchent partout ce qui est gratuit. On y retrouvera les nouveaux gourous capables de tout prédire, vendre, arnaquer. Ceux qui se soucient du développement personnel bien monnayé. L’IA et la dépersonnalisation de l’individu. Les séminaires de renoncement, les rave-parties dans le Jura, les paysans qui s’énervent, notre TV avec la redevance à Fr. 200.-, et bien d’autres.
Organisée pour égayer la grisaille de fin d’année, la Revue réussit chaque année son pari. Elle nous promet une soirée sportive pour notre grand zygomatique. N’hésitez pas à réserver dès aujourd’hui, les places partent rapidement.
Réservation par internet :
www.larevuedethierrens.ch
Par téléphone : 077 419 71 03
les lundis de 12h15 à 13h15
et les jeudis de 19h à 21h


