Mézières – Hommage à Jean-Paul Serex

Martine Thonney | Un temple bondé d’amis, de voisins, de connaissances venus d’ici et d’ailleurs pour entourer la famille et honorer Jean-Paul Serex; c’est le décor méziérois du lundi 23 octobre.
Quatre des petits-enfants de Jean-Paul ont pris la parole avec pour chacun d’eux des évocations d’un grand-papa tant aimé. Plusieurs souvenirs et traits d’humour ont provoqué un écho perceptible dans l’assemblée. Jean-Paul est le même pour tous…
Bertrand Quartier, diacre de la paroisse du Jorat, a rappelé divers points marquants de la vie de Jean-Paul. Il était né le 24 décembre 1941 à Ecoteaux, village dans lequel il aimait toujours se rendre. Fils aîné d’Eva et de Paul, frère d’Eliane, il habitait la ferme familiale des Indévis. Après sa scolarité obligatoire, il partit en Suisse allemande pendant une année et revint travailler sur le petit domaine d’Ecoteaux. Il se maria en 1965 avec Denise venant de Maracon, village voisin. Le couple s’installa à Palézieux et Jean-Paul postula à l’Etat de Vaud comme cantonnier, il le resta jusqu’à sa retraite. La famille agrandie de trois filles vécut ensuite au Moulin de Mézières puis s’installa dans la villa du Clos-du-Brit. Notre cantonnier, devenu chef d’équipe, a sillonné l’ancien district d’Oron avec brio puisque depuis Mézières, son secteur s’étirait jusqu’à Peney-le-Jorat. Les routes, les chemins, les hameaux, il les connaissait comme sa poche; les cuisines, remises ou écuries étaient des haltes rafraîchissantes ou revigorantes (c’est selon!) au cours desquelles nouvelles et contacts humains n’avaient rien à envier aux réseaux sociaux actuels.
Jean-Paul depuis petit aimait les boucheries de campagne. Les recettes de ses fabrications ont fait fureur… Son petit-fils les a héritées et aura soin de les perpétuer. Dragon dans la cavalerie, Jean-Paul a toujours aimé les chevaux et leur environnement: balades, concours hippiques, cross, séances de ferrage, assemblées où les souvenirs et les copains se croisaient avec une solide amitié. Ces derniers étaient d’ailleurs en nombre à Mézières pour lui dire au revoir. Le virus de l’équitation, Jean-Paul l’a transmis à sa petite-fille devenue écuyère.
Le diacre a parlé de valeurs; Jean-Paul et Denise ont passé les leurs plus loin. Leurs traces resteront vives dans les mémoires de ce coin de pays.