Reflexion: Que c’est triste la disparition de l’automne…
Georges Weber, Cully | Voici quelques jours, j’admirais les peupliers habillés de leur jaune parure, jouant avec le soleil libéré des brumes alentours.
Maintenant, j’observe cette nature moribonde recouverte d’un ciel aux basses couches.
C’est la mort d’une vie au terme de ce que fut le bel été.
Triste de ne plus apercevoir des animaux moins sinistres que les corneilles qui nous survolent impunément en nous imposant leurs crailles.
J’observe aussi les migrations des canards; les nôtres qui se réunissent en vol pour fuir vers le sud. D’autres les remplacent en occupant le tapis feuillu de la rive.
Que me reste-t-il?
Ecouter les conversations des enfants, qui se réjouissent d’approcher de Noël; leur joie suprême face aux cadeaux sous l’arbre décoré.
Et pour moi!… Une année de plus!… Une année de moins!….