Il a donc été planté au Burenoz, à côté de l’une des places de jeux

Eric Moser. | La famille s’est établie dans la région il y a 700 ans, l’événement doit être marqué comme il se doit. Les descendants de la famille Abetel ont décidé de planter un magnifique érable à Belmont-sur-Lausanne pour célébrer leurs 7 siècles de présence. 

« Cet arbre est notre arbre, il est comme notre famille, bien planté dans le sol par l’histoire de nos ancêtres. Son tronc symbolise l’unité des Abetel au cours des siècles. Ses branches représentent les familles d’aujourd’hui ». C’est par ces mots que Gilbert Abetel a accueilli les siens à la route du Burenoz à Belmont-sur-Lausanne. Les siens, vous l’aurez compris, ce sont les descendants de la famille Abetel qui ont pris l’habitude de se réunir, chaque année, au refuge des Bas-Monts à Belmont-sur-Lausanne.

En septembre 2021, lors de leur réunion annuelle, l’un d’entre eux fait remarquer, après avoir consulté des archives, que la famille Abetel est présente depuis 700 ans. Le premier, Johannes, s’était établi à Belmont-sur-Lausanne alors que le village ne comptait qu’une centaine d’habitants, répartis dans 20 foyers, qui cultivaient surtout les terres, soit comme vignerons, soit comme agriculteurs.

« Lorsque nous avons réalisé que la famille était présente dans la région depuis 700 ans, nous avons voulu marquer le coup » explique Christine Aviolat. Mais comment ? Un cousin, plus enthousiaste que les autres, propose alors de planter un arbre à Belmont-sur-Lausanne.

Le choix de la famille Abetel se porte alors sur un magnifique érable. Un Waren red comme l’expliquera lors de la cérémonie Frédéric Burnier, le pépiniériste à qui l’arbre a été acheté et qui s’est chargé de sa plantation. « Il devrait croître à 15 ou 20 mètres » précisera-t-il.

Initialement prévu aux Bas-Monts, endroit qui leur a été déconseillé par Frédéric Burnier, l’érable Waren red a donc été planté au Burenoz, à côté de l’une de ses places de jeux. « Cet endroit a été trouvé par la Municipalité par l’entremise de Mme Schiesser » explique Catherine Aviolat. Un endroit qui satisfait les Abetel. « En se trouvant ici, à côté d’une place de jeux, il y aura forcément plus de passages et plus de monde qui verra notre arbre que s’il se trouvait aux Bas-Monts ».