Yannick Ritzmann, résultats encourageants pour une carrière prometteuse
GIL. COLLIARD | Mai et juin sont des mois de grand stress pour nombreux jeunes en formation qui se frottent aux examens. Jours de tests quant aux acquis et à la qualité de son investissement personnel. Yannick Ritzmann, qui a obtenu son CFC de charpentier en effectuant son apprentissage auprès de l’entreprise Sonnay Charpente SA, a réussi sa première année de formation de contremaître, en finissant dans le peloton de tête des résultats d’examen de la quarantaine de jeunes romands suivant ces cours.
L’apprentissage,
une voie ouverte vers l’avenir
Le jeune habitant de Carrouge, né en 1998, après avoir participé à la première volée de l’apprentissage de charpentier en quatre ans et effectué son armée s’est engagé dans la formation de contremaître qui se fait en trois ans. Une première année sous forme de tronc commun permet au jeune, en fonction de ses résultats d’être dirigé vers la voie contremaître ou chef d’équipe. « Les cours se font le vendredi et le samedi toute la journée. Il faut avoir envie de s’investir, crocher, travailler le soir et le dimanche. Les week-ends sont courts ! Il est important de trouver le métier qu’on aime, sinon il n’y a pas de motivation » souligne Yannick Ritzmann déplorant que les métiers du bâtiment ne soient pas mis en valeur et que les jeunes soient trop souvent dirigés vers les études « Bien qu’assez rude, le métier de charpentier est varié, le travail n’est pas le même pour de la rénovation ou de la construction. Il y a la satisfaction de contempler ce qui a été fait. Grâce à notre système de formation suisse, l’apprentissage peut nous conduire à devenir ingénieur bois, par exemple, avec toutes les connaissances dès la base, un cursus de qualité ».
La motivation moteur de toute réussite
Devant les résultats prometteurs de son employé, Daniel Sonnay se dit admiratif face à son investissement personnel et au temps consacré à sa formation. « Quitter les toits pour se mettre devant un bureau, apprendre à faire les plans de charpentes, commander les matériaux, accepter un poste à responsabilité est une nouvelle étape qui ne s’acquiert pas sans travail » commente le patron de cette entreprise formatrice qui voit également trois jeunes achever leur 4e année d’apprentissage de charpentier. « Nous sommes toujours prêt à donner une place à des stagiaires, des jeunes désireux de faire un apprentissage et même à des employés qualifiés ou à la recherche de formation, pour autant que ces personnes soient motivées » rappelle-t-il.
Gil. Colliard