Un peu d’Histoire
Faire belle impression, paraître ou ne pas être, vivre et faire vivre, autant de slogans qui ont été martelés dans nos pages et qualifient encore bien notre résolution à continuer la recherche et la diffusion de l’information de notre coin de pays. Par-delà le temps et depuis le 7 décembre 1950, Le Courrier de la Broye et du Jorat n’a pas vraiment changé.
A la faveur de la réorganisation cantonale de 2008, le journal du district est resté… le journal du district. Mais le district s’étant étoffé incluant celui de Lavaux, il donnait naissance au district Lavaux-Oron. Le défi fut relevé de haute main d’autant plus que cela impliquait une couverture quasi doublée et les frais incombant.
Suite à cette fusion, votre hebdomadaire n’a pas baissé les bras, tout au plus a-t-il dû préciser sa pensée. L’équilibre financier était alors à l’image de celui des grands titres romands actuels qui, sous la pression des grands groupes et de la « nouvelle presse » virtuelle se voient obligée de revoir leurs modèles économiques. De là à dire que Le Courrier avait de l’avance serait quelque peu présomptueux…
Relevons tout de même que la pensée fondatrice de Paul Campiche en 1950 s’applique encore avec une précision étonnante. A 24 ans, il vient fonder un journal dans une des seules régions qui n’en possédait pas. A l’époque et dans son premier éditorial, il se montre « désireux de servir chacun, le particulier, le commerçant, l’artisan, les sociétés » et pointe déjà du doigt l’importance d’un média local devenant « un facteur important de l’économie régionale et, quand on l’a, on se demande comment on a pu s’en passer si longtemps ».
Mais un journal ne peut rien sans quelques plumes. A l’image des étourneaux virevoltant au-dessus des vendanges, ces plumes localières se révèlent être le sel de la terre. Est-ce par similitude qu’ils travaillent pour un canard ?