Salut
Il est parfois utile de se regarder dans le miroir et de remettre l’église au milieu du village. L’exercice n’est pas si simple pour un journal. Sa vocation d’observateur l’oriente par nature vers la région qu’il couvre. Néanmoins, je pense qu’il est utile de rappeler de temps à autre de quel bois votre Courrier est fait.
Né à Oron-la-Ville, en 1950, par la volonté de son fondateur Paul Campiche, il peut témoigner d’une présence à travers les fusions des communes comme des districts. Les équipes, qui ont fait vivre ce journal à travers les âges, ont toutes marqué de leur empreinte une façon de voir et de présenter ce monde au travers du choix des sujets et du ton utilisé. C’est le propre d’une rédaction d’avoir des plumes (et du goudron), mais d’avoir des ressources est une autre manche.
Un journal propriétaire et indépendant de grands groupes comme TXmédia ou Saint-Paul pour ne citer qu’eux, est une gageure, une bataille hebdomadaire. Le pari qui a été fait, et qui reste d’actualité, est celui de la cohésion et de la cohérence ; orienté sur le district d’Oron à l’origine, puis tout naturellement sur l’actuel district de Lavaux-Oron lors de la redistribution des districts. Ce choix s’est avéré judicieux, puis mis à l’épreuve lors de la traversée de la pandémie Covid19. Sans trop trembler, Le Courrier a traité des préoccupations de la population, et la distribution dans vos boites aux lettres a pu être garantie… et financée.
Notre modèle d’entreprise permet la pérennité de votre journal local.
A l’ancienne, basé principalement sur la publicité, celle des petites rivières qui font de grands fleuves, le lien s’est étendu aux communes avec un partenariat forfaitaire de communication qui permet à l’avis d’enquête que votre voisin a déposé, comme aux résultats du championnat de lutte, de se faire un chemin directement chez vous, sans passer par le kiosque.
Le Courrier continue à prouver sa grande utilité, toute la rédaction en est convaincue. Nous restons le plus grand des petits journaux avec une distribution quasi intégrale sur le district… grâce à chacun de vous : lecteurs, entreprises, organisateurs ou communes (écriture non-inclusive, désolé). Soyez célébrés !
La force d’une chaîne se mesure à son maillon le plus faible… Je pose ça là.