Dans un printemps timide, en demi-teintes, alternant le chaud et le froid, la vie continue son cycle. Cahin-caha, la renaissance s’installe comme elle le peut et nous intime doucement que nous pouvons tous – et sans aucun doute – affirmer haut et fort que nous allons vers le beau !

Malgré des hivers de toutes sortes, j’ai toujours été intimement convaincu que nous allions vers le beau; naïvement peut-être, mais cette fraîcheur possède une telle force qu’elle ne pourrait émaner de la candeur seule…

Quotidiennement assaillis d’informations tangibles sur les errements du monde, sur d’improbables futurs et d’imminentes catastrophes, allant nous-mêmes jusqu’à douter du bien-fondé de l’humanité elle-même, nous ne pouvons raisonnablement penser autre chose, cela ne peut aller qu’à vau-l’eau.

… Puis… il y a cette petite graine qui germe à nouveau, cette fleur qui réapparaît… Rinascimento !

Graine d’espoir et cycle de la vie, il y a ce petit je-ne-sais-quoi qui nous fait regarder plus loin et cet autre qui aide à passer le cap; certains pleurent, certains se battent (voir ci-contre et page 11), d’autres, plus hédonistes, choisissent de se laisser porter par les Arts, plastiques, sonores ou scéniques (voir page 7), les moyens sont divers et multiples, j’en passe, des plus verts et des moins mûrs… (à vous de trouver la page).

Les traditions sont nombreuses en nos régions et en cette époque de l’année, pour célébrer les petits bonheurs de la vie et se réjouir de ne pas être autre part. Certes, l’herbe est toujours plus verte ailleurs (… c’est du synthétique !) mais c’est bien ici que l’on construit ensemble ce qui fait de nous ce que nous sommes et de cette région un lieu où il fait bon vivre. Et pour tout vous dire et ne rien vous cacher, votre journal est fier de vous porter ces nouvelles chaque semaine.