Réseau presque social…
Facebook, Instagram, Twitter, LinkedIn, Periscope et j’en passe, sur combien de réseaux, dits sociaux, œuvrons-nous quotidiennement ?… et il ne s’agit là que de l’aspect « loisirs » ; quid des réseaux professionnels qui nous amènent l’information et sur lesquels nous passons nos 42,5 heures/semaine afin que le travail soit fait !
Un temps incommensurable est passé sur le web ou sur ces – plus si nouveaux – moyens de communication. Notre énergie y passe, nous y sommes reliés en permanence, vacances, travail tout y est spontanément et volontairement présenté.
Certains intégristes militent toutefois pour une sphère privée… et je lis ça sur FB !?
De social, le réseau ne garde plus que l’aspect primaire, un simple lien électronique; le concept d’« Ami » a perdu tout son sens et s’est rangé au rang de « connaissance ». L’échange est à la hauteur de l’attitude dénigrante de mon chat… une mouche passe…
Oui ma bonne dame ! Le monde marche sur la tête !
Effectivement, nous ne pouvons plus retourner à l’âge de pierre… la fée électricité, le dieu mobilité nous asservit autant qu’une mauvaise récolte ou qu’un mauvais chasseur ; la dépendance est patente, il ne reste plus qu’à nous en accommoder. Dépendants du réseau, nous le sommes ; un divorce peut venir autant d’une coupure d’électricité que d’un partage de réseau…
Mais à l’heure de la panne nous sommes rendus à nos origines de chasseurs-cueilleurs. Il ne nous reste que des recettes de Grand-mère ou un traditionnel « Ah ! t’es là !? » ou une autre solution plus livresque… tout cela entourés d’un calme presque olympien ! On croirait dormir, mais l’heure n’est pas encore à Morphée. Privés du rythme intrusif de la télé, du mobile et même sans lumière artificielle, c’est le retour à la base.
Nous devons tout de même admettre que cette connexion mondiale et immédiate a permis de renouer avec de vieilles connaissances – ou pas – et que quoi que nous fassions cette maîtresse est là pour rester !
Bon ! Il ne me reste plus qu’à descendre dans la rue, retrouver mes amis et nous retrouver au Café de la Place… le smartphone bien en main !
P.S. : Ce journal est en papier, il n’a d’interactif que vous !