C’est une expression dont l’actualité est double. Au sens propre d’abord pour ceux qui se sont déjà fait vacciner, puis dans un sens plus littéral dans le cadre de cet éditorial. L’effet devrait mener à une résolution identique dans les deux cas, celui de ne plus retomber dans les virulences toxiques. Tous les cinq ans, la planète élection décide des humeurs de la population, électeurs et élus confondus. Avec une petite variante pour cette législature, la participation de la pandémie. Il semblerait qu’elle agisse en rendant la peau plus fine, plus sensible et plus à même de réagir… épidermiquement. L’heure est donc venue de remettre l’église au milieu du village. Avec le risque de la répétition, ce journal est apolitique, ne suit aucune ligne partisane, ni n’adhère à aucun dogme, ni religieux, ni politique. Ce journal est le reflet de la région comme elle est, et vit dans ces temps troublés. Ce journal est indépendant et n’appartient qu’à son propriétaire. Aucun grand groupe ne décide de la ligne à suivre, si ce n’est le groupe formé par l’équipe de la rédaction. Aucune sensibilité politique ne règne en maître dans ses murs. TOUTES les sensibilités y sont représentées. Comme dans toute rédaction, la saison de la foire à l’empoigne arrive bien plus souvent qu’on ne pourrait le croire. Les débats sont vifs et colorés, mais tout s’apaise souvent à la descente… d’un petit blanc bien d’chez nous. Quant à la nourriture de cet humble hebdomadaire, elle ne provient que de la publicité et du partenariat qui se construit via les événements, les entreprises et les communes. La survie de votre presse locale tient à ce fil. C’est la garantie de l’indépendance de ce média et de l’expression de tous. En ce qui concerne ceux qui veulent nous voir comme de dangereux gauchistes ou comme des vendus à la solde du grand capital, je n’ai qu’un seul conseil : ne vous contentez pas du téléphone ou des réseaux, prenez votre plume ! Faites valoir votre opinion dans nos colonnes. Vivre et faire vivre…