Palézieux – 160 élèves mettent la main à la pâte au collège
Effervescence boulangère pour 8 classes

Gil. Colliard. Une amitié liant une institutrice et Jean-Denis Borel, passionné par le pain au levain ainsi que la possibilité d’utiliser un four à pain à proximité de l’école, ont été les ingrédients déclencheurs d’une activité à laquelle ont participé, du 4 au 9 avril, 160 petits apprentis boulangers d’un jour de 4 à 10 ans, soit 8 classes de Palézieux -Village, à savoir: 2 classes de 1-2P, 2 classes de 3P, 1 classe de 4P, 2 classes de 5P et 1 de classe 6P.
Un peu de farine, de sel, de levain et d’eau pour fabriquer son pain
Durant 4 jours, le foyer de la salle polyvalente de Palézieux a été transformé en une joyeuse boulangerie, sous la direction de Jean-Denis Borel, intervenant externe, réalisateur audio-visuel, tombé dans le pain au levain en 2013 et heureux de partager sa passion. «Une année durant, jusqu’au printemps dernier, j’ai cuit mon pain dans four de la cure de Palézieux. Le pain est un aliment simple mais aussi chargé de symboles» explique celui qui a pris plaisir à offrir son levain maison et à partager sa recette faite de quatre ingrédients, inscrite sur un grand présentoir.
Effervescence boulangère
Regroupés par 2 classes d’âges différents, soit env. 40 élèves par demi-journée, les enfants qui avaient revêtu des tabliers multicolores sont arrivés, attisés par la curiosité, avec leur bol et leur linge de cuisine pour apprendre la fabrication de la pâte. Attentifs à la démonstration de Jean-Denis, ils trépignaient de s’y mettre. En binômes formés d’un petit et d’un plus grand, ils sont venus peser leurs ingrédients avant de plonger les mains dans les bols. Pétrissant cette masse un peu collante, ils finirent tous, avec un peu d’aide et de farine pour libérer les doigts, par obtenir une pâte qui ne demandait plus qu’à reposer pour pousser gentiment, avant d’être façonnée en 2 pains le lendemain par les mêmes petites mains. Un passage surveillé par le four de la cure de Palézieux et chacun repartit fièrement avec son pain. De bonnes tartines en perspectives! Une activité simple, demandant tout-de-même une bonne organisation de la part des responsables, qui s’inscrit dans la ligne de l’entraide et de lien entre petits et plus grands. Ce fut aussi la découverte de la fabrication d’un aliment de tous les jours et l’a transmission de gestes séculaires. La pâte goûtée avant cuisson avait déjà l’approbation des petits enthousiastes, prêts à recommencer l’expérience!


