Oui… mais non
…ou l’inverse, à vous de voir.
Les votations du 25 septembre sont bien étranges et révélatrices.
Que l’homme ne soit pas l’égal de la femme est un poncif qui date des premières sociétés patriarcales, à savoir que Mathusalem lui-même y a peut-être grandi. Cela ne justifie toutefois pas la pérennité d’un système basé sur ces us et coutumes. Historiquement, il y a des précédents concernant des sociétés matriarcales, mais étonnamment, ce n’est pas très documenté et les recherches en ce sens ne trouvent pas les financements…
Que la femme ne soit pas l’égale de l’homme relève de l’aberration. Sur les plans économiques ou sociaux, il n’y a aucune raison tangible ni scientifique qui documente une différence quelconque à ces niveaux. Le problème est habituel. Il relève de l’éducation… et de nouvelles contraintes légales à mettre en place.
La génération qui est aux manettes aujourd’hui sera sans doute surprise dans quelques décennies des normes et habitudes intégrées par de nouveaux dirigeants… ceci dit, à voir le taux d’autocrates « testostéroneux » qui font la Une des médias quotidiennement, nous avons encore quelques guerres devant nous avant de voir débarquer une population digne de sa propre Humanité.
Mais. Les temps changent à une vitesse que seul un « vieux con » saurait commenter… comme son père et son grand-père le faisaient déjà à chaque changement de génération (je rechigne à l’écriture inclusive, accordez donc vous-même cette phrase au genre qu’il vous plaira).
Il me plait à rêver cette égalité, comme il me plait fortement de côtoyer un autre genre que le mien au quotidien… et même de travailler avec.
En attendant, les résultats de ces votations ne vont pas dans ce sens. Même si j’aurais tendance à dire qu’une pierre a été portée à l’édifice, cette pierre en nécessitera encore beaucoup d’autres pour construire un pont – plutôt qu’un mur, entre l’homme et la femme, ou entre la Suisse romande et la Suisse alémanique.